Que des autobus électrifiés d’ici 14 ans au Saguenay Lac-Saint-Jean

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29Un autobus scolaire entièrement électrifié coûte environ 300 000 $.

D’ici 14 ans, tous les autobus scolaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean devraient être électrifiés. Un objectif qui peut sembler lointain alors que le gouvernement du Québec s’est fixé une ambitieuse cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à 1990. 

Intercar, un acteur clé du transport dans la région, a investi plus de 3M$ en juin pour l’acquisition de neuf autobus scolaires électriques ainsi que de 24 bornes de recharge. L’initiative s’aligne parfaitement avec le programme d’électrification du transport scolaire du gouvernement du Québec. Ce programme, en vigueur jusqu’en 2024, vise à stimuler l’adoption d’autobus scolaires électriques, avec un objectif audacieux d’atteindre un taux d’électrification de 65 % d’ici 2030. 

160 kilomètres maximum 

La répartition des autobus en fonction de la longueur des circuits est une approche stratégique, mais importante à élaborer à cause du petit rayon couvert par les nouveaux véhicules. Pour l’instant, seul l’arrondissement de Chicoutimi est privé de ses autobus pour des raisons d’autonomie des engins. « On peut pas faire des trop longues distances avec les bus, c’est 160 kilomètres max. Donc il faut qu’on pense comme il faut à nos affaires », souligne le vice-président aux opérations d’Intercar, David Gilbert. 

Un investissement au long terme 

Le passage à l’électrique offre également des avantages significatifs du point de vue de l’entretien des véhicules, ce qui représente une économie notable pour les compagnies de transport.  « Comparés à nos anciens autobus, les coûts d’entretien des modèles électriques sont vraiment réduits. Avec moins de pièces mobiles et un moteur électrique plus simple, on parle de moins de maintenance, de moins de temps d’arrêt pour les réparations, et donc de plus d’efficacité opérationnelle », précise David Gilbert. 

Pour les chauffeurs, ils ont trouvé dans la conduite des autobus électriques un moyen de montrer l’exemple, même aux plus jeunes passagers. « Les gamins adorent les nouveaux bus. Ils posent des questions sur l’électricité, sur comment ça marche. C’est pas juste un trajet, c’est une mini-leçon d’écologie », affirme un chauffeur d’autobus électrique, anonyme en raison de la grève des chauffeurs d’autobus de la CSN. 

Autocar Jeannois a décliné les demandes d’entrevue de LaPige en raison des négociations actuelles. 

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