Sago et ses petites mains

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Sago et son accompagnateur, Simon Paradis-Lacroix ont développé une relation amicale. (Photo : Jean Rémond)

Tout le monde connaît Sago. Avec ses deux antennes, son sourire indélébile et son chandail bleu, la mascotte des Saguenéens de Chicoutimi est sûrement l’abeille la plus connue du Saguenay. Pour lui donner vie, deux personnes sont à l’œuvre.

« C’est comme si nous partagions une conscience à deux. » Depuis le début de la saison, Simon Paradis-Lacroix est l’accompagnateur de Sago. Son rôle est essentiel. « Je suis en quelque sorte les yeux et les oreilles de la mascotte », précise le jeune homme. En clair, il la guide, vérifie qu’aucun enfant ne soit dans son dos sans qu’il ne l’ait vu, lui fait parvenir les informations importantes, etc.

Il faut dire que le costume est imposant. « Je vois à travers la bouche du personnage donc je n’aperçois pas les marches, les objets sur le terrain,  je n’ai pas de visibilité dans les angles morts et j’entends très mal », précise Médéric Lavallée. Depuis deux ans, il incarne Sago et est « très heureux de faire le clown sans que personne ne sache » qui il est, précise-t-il, le regard rieur.

Un lien particulier

Sago est friand de blagues et de plaisanteries en tout genre. « Je peux chuter dans les escaliers, faire tomber des pop-corn, m’amuser avec les casquettes des gens et plein d’autres folies », énumère Médéric Lavallée, alors qu’un sourire étire son visage. « Reste que je ne pourrais pas vraiment incarner mon personnage et faire passer un message sans parole si Simon n’était pas là », ajoute-t-il. Alors, l’accompagnateur de Sago le suit où qu’il aille et l’épaule pour chaque tâche. 

« Être mascotte est très physique, il fait vraiment chaud et on peut facilement perdre son souffle. Je fais donc une pause toutes les vingt minutes », relate Médéric Lavallée. Un petit moment de répit, durant lequel Sago enlève son masque.

« Pendant les pauses, nous en profitons pour discuter, une relation particulière s’est créée entre Simon et moi », assure Médéric Lavallée. Un point de vue partagé par Simon Paradis-Lacroix, qui conclut en expliquant qu’une « certaine alchimie se crée forcément entre une mascotte et son accompagnateur ».  

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