Arvida blanc, mais effrayant

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Chaque année, la maison hantée accueille environ 2000 personnes. C’est la maison la plus convoitée du quartier. Crédit photo : Claudie Boucher

Une maison hantée effrayante, des rues bondées, des costumes des plus réussis, le quartier Sainte-Thérèse à Arvida a réussi malgré les quelques flocons à rendre cette soirée magique et mettre le sourire aux lèvres des nombreux enfants qui parcouraient les rues à la recherche de friandises.

Dès 17 h 30, les rues du quartier étaient bloquées et remplies de centaines d’enfants accompagnés de leurs parents et de leur plus beau costume. Tous ayant comme objectif d’affronter l’incontournable maison hantée d’Arvida. Depuis maintenant 20 ans, le propriétaire entouré de sa famille travaille d’arrache-pied pendant plusieurs mois pour offrir aux petits et aux grands un univers terrifiant.

« La maison hantée c’est parti d’un trip avec mon frère de faire peur à des gens et 20 ans plus tard on en est là. C’est beaucoup de travail, beaucoup d’argent, environ 3000 dollars cette année, mais on est fier et on aime ça », explique avec enthousiasme le propriétaire de la maison hantée d’Arvida Jonathan Gobeil.

De l’extérieur on les entendait, rire, crier, pleurer, hurler de peur. Des clowns, des zombies, des morts-vivants, des sorciers s’amusaient à effrayer les jeunes.  Un par un, les petits sortaient de la maison et tous avaient un point en commun, le sourire aux lèvres, l’excitation et l’adrénaline. Même derrière leur costume, il était possible de les voir rigoler et se rappeler leurs moments favoris du parcours. « C’est vraiment malade! Moi ça fait trois fois que je la fais ce soir et j’aime ça autant que la première », s’exclame un jeune garçon déguisé en squelette, Laurent.

Laurent est déguisé en squelette et est accompagné de son ami Xavier. Les deux gamins font la file pour retourner dans la maison hantée. Crédit photo : Claudie Boucher

Laurent est déguisé en squelette et est accompagné de son ami Xavier. Les deux gamins font la file pour retourner dans la maison hantée. Crédit photo : Claudie Boucher

Ce n’était pas que la maison hantée qui était sollicitée, les autres demeures également. Plusieurs centaines d’enfants et parents circulaient dans les rues d’Arvida et visitaient les nombreuses maisons tous aussi bien décorées les unes que les autres.

« Ici, c’est vraiment la place. C’est festif, les maisons sont bien décorées, il a des gens partout. On voit que chacun met beaucoup d’efforts pour faire sourire les plus jeunes. Même pour nous les parents, c’est une belle soirée », déclare une mère se promenant dans les rues du quartier Marilyne Fortin.

Crédit photo : Claudie Boucher

Crédit photo : Claudie Boucher

 Les premiers répondants de la partie

Un peu plus tard, les ambulanciers munis de leurs sirènes ont dégagé la rue Lavoisier et s’y sont stationnés pour transmettre des bonbons aux nombreux enfants émerveillés par le camion jaune. « On souhaite faire plaisir aux enfants, oui, mais surtout de leur faire visiter l’ambulance. C’est la parfaite occasion pour qu’ils comprennent qu’on est un endroit sur et qu’on est là pour les aider », mentionne l’ambulancière Sarah-Ève Jean.

La civière de l’ambulance était recouverte d’une tonne de bonbons et de décorations d’Halloween. Chaque enfant qui y mettait les pieds était si impressionné. Crédit photo : Claudie Boucher

La civière de l’ambulance était recouverte d’une tonne de bonbons et de décorations d’Halloween. Chaque enfant qui y mettait les pieds était si impressionné. Crédit photo : Claudie Boucher

La police de Saguenay était également sur place pour s’assurer que la soirée se déroule du bon pied et que tout le monde puisse avoir une expérience d’Halloween des plus magiques.

« On attend environ 2000 personnes ici ce soir pour l’occasion. On a du personnel de police de plus qui a été mis en place et on a également des étudiants en techniques policières qui sont venus nous donner un bon coup de main », explique le porte-parole de la police du Saguenay Luc Tardif.

Crédit photo : Claudie Boucher

Crédit photo : Claudie Boucher

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