L’importance de bouger chez les 1 à 2 ans

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Jouer au sol, grimper, sauter, c’est ce que les enfants âgés entre 1 et 2 ans doivent pratiquer durant 180 minutes par jour, selon les directives canadiennes de la Société de physiologie de l’exercice. L’objectif est de développer leur motricité globale et fine.

D’après le site d’informations Naître et Grandir, le développement de la motricité globale permet d’exercer l’équilibre, la coordination et l’utilisation des grands muscles. Quant à la motricité fine, elle signifie que l’enfant utilise les muscles de ses doigts et de ses mains afin d’atteindre, d’agripper ou de manipuler de petits objets. Ce qui l’aidera à prendre de l’autonomie dans son quotidien.

« Plus le petit pratique sa coordination tôt, plus il va prendre de l’autonomie et plus rapidement il va avoir un sentiment d’accomplissement et de confiance, ça va travailler toutes les compétences nécessaires à ce que l’enfant vive plus tard en société », a confirmé la professeure en Techniques d’éducation à l’enfance, Jessica Boulianne.

Bouger, c’est dangereux ?

Bouger pour un enfant de cet âge implique de se glisser, descendre d’un matelas à l’autre ou bien de marcher sur une ligne. C’est le type d’activité que font les tout-petits dans le cours d’initiation aux acrobaties donné par l’organisme Paradox Cheer Elite à St-Félicien. « Il a définitivement un meilleur équilibre et il s’y prend beaucoup mieux pour grimper partout », a remarqué la maman qui a inscrit son fils âgé de 19 mois à ce cours, Frédérique Gagnon.

Della-Rose, 2 ans, suit les cours d’initiation aux acrobaties à St-Félicien. (Photo : Rosalee Bonneau-Harvey)

Le risque de blessure est très faible puisque le corps d’un bambin est beaucoup plus « mou » que celui d’un adulte, selon la physiothérapeute et propriétaire de la Clinique Courte Échelle à Chicoutimi, Catherine Gobeil. « Les blessures les plus fréquentes chez les enfants sont les fractures, a-t-elle précisé. Leurs os sont facilement cassables, mais ils se guérissent ultra-rapidement, donc il n’y a pas vraiment d’impact à long terme. »

Les conséquences de l’inactivité

C’est certain qu’il peut y avoir des conséquences à ne pas être actif dès le bas âge. « Cela peut entraîner un retard sur les habiletés motrices qui sont attendues. Par exemple, à la maternelle, l’enfant ne pourra peut-être pas faire les mêmes choses que ses amis dans les modules de jeux ou dans les cours d’éducation physique », a expliqué Mme Gobeil.

Elle suggère aux parents de simplement aller jouer dehors avec leurs petits. Il n’est pas nécessaire de les inscrire à des cours particuliers, il suffit de bouger : aller au parc, faire du vélo, etc.

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