100 000 $ pour aménager un terrain de pickleball à Chicoutimi
Des terrains de pickleball intérieurs sont également aménagés du côté de Jonquière chez Intencité et au Patro. (Photo : Abraham Santerre)
La Fédération de l’âge d’or du Québec (FADOQ) se réjouit de l’investissement de 100 000 $ par le gouvernement québécois pour l’installation d’un terrain de pickleball au parc Saint-Antoine de Chicoutimi. Le directeur général du bureau de la FADOQ au Saguenay-Lac-Saint-Jean-Ungava, Patrice St-Pierre, croit d’ailleurs que d’autres secteurs de Saguenay devraient être dotés de telles infrastructures extérieures.
Alors que le pickleball est en pleine expansion depuis les dernières années, le projet d’aménagement d’un terrain extérieur à Chicoutimi a été retenu parmi les 100 projets alloués par le gouvernement québécois du Programme d’infrastructures municipales pour les aînés (PRIMA) et ce, au grand plaisir de la Fédération de l’âge d’or du Québec (FADOQ). « On est vraiment heureux puisque ça rentre dans les disciplines que les 50 ans et plus aiment pratiquer et c’est un sport en vogue », a déclaré le directeur général régional de la FADOQ, Patrice St-Pierre. Au total, 9 millions ont été distribués à travers 14 des 17 régions administratives québécoises.
L’homme à la tête de la FADOQ du Saguenay-Lac-Saint-Jean-Ungava déplore le peu d’aménagement de pickleball et espère que d’autres terrains seront aménagés ailleurs à Saguenay. « On sait qu’à Chicoutimi, au Saguenay, il y a une carence en ce qui a trait aux infrastructures pour le pickleball, donc c’est important. On en a vu apparaître dans d’autres municipalités au Lac-Saint-Jean comme à Saint-Ludger-de-Milot, à Alma et les terrains sont fortement utilisés. On n’a aucun doute pour la suite des choses à Saguenay », a-t-il déclaré.
St-Pierre soutient également que Saguenay doit continuer à investir dans de tels aménagements afin de garder un vieillissement actif et que les aînés saguenéens puissent bouger comme bon leur semble. « C’est important que la Ville continue à en déployer dans différents secteurs de la municipalité parce qu’elle est quand même grande. […] Pour les 50 ans et plus, il faut continuer à adapter les parcs et les équipements municipaux au vieillissement de la population pour permettre la pratique d’activité physique libre et de conserver une autonomie et une meilleure forme le plus longtemps possible », a indiqué M. St-Pierre.