ZOOM PHOTO FESTIVAL 2024 : L’indépendance sous tous ses angles 

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La soirée d’inauguration à la Pulperie n’était pas seulement dédiée au Zoom Photo Festival, mais aussi à l’exposition du World Press Photo et notamment au photographe primé, Charles-Frédérick Ouellet, natif de Chicoutimi.

Le thème de l’indépendance est au cœur de la 15ème édition du Zoom Photo Festival, qui a débuté hier à la Pulperie de Chicoutimi. Les photographes ont présenté leurs visions uniques de ce concept fondamental. 

« Ça n’a pas la notoriété d’une exposition comme le World Press Photo, mais bien celle du seul festival de photo canadien », s’exclame Danny Cloutier, responsable des communications pour la Pulperie, lors du discours d’inauguration jeudi.  « Cela fait 15 ans que nous collaborons avec le Zoom Photo et chaque année, nous nous efforçons d’attirer de nouveaux talents du monde entier et d’élargir notre audience », ajoute-t-il. Cette année, à la Pulperie, douze expositions sont présentées dont la célèbre World Press Photo,  tandis que d’autres se déroulent dans des lieux comme les bibliothèques de Chicoutimi et la Place du Royaume.  

Un évènement qui permet à la Pulperie « d’attirer un nouveau public pendant une période habituellement calme, notamment des croisiéristes », explique Danny Cloutier. « C’est une belle occasion pour les artistes de rencontrer le public et de partager leur passion, » souligne-t-il. 

Un thème aux multiples facettes 

Parmi les photographes, Frédéric Noy, basé à Paris, a choisi le Zoom Photo Festival de Chicoutimi pour présenter son travail sur le Kazakhstan, pays libre depuis 91. Ce choix n’est pas anodin, car pour l’artiste français « c’est la base de toute vie d’être indépendant, d’être capable de penser librement, par soi-même et de protéger sa culture, même si elle appartient à une minorité. C’est l’essence même de la vie ».

« C’est l’une des milles conceptions de l’indépendance que l’on souhaite mettre en avant », explique le directeur du festival Michel Tremblay. Indépendance artistique, des journalistes, des femmes ou bien nationale. elles seront toutes représentées jusqu’au 10 novembre prochain.

 

 

 

Frédérick Noy est le seul photographe de ce festival à avoir fait de son reportage photo, un livre. Il était présent à la soirée pour signer « Que vibre l’âme Kazakhe ».

 

La nouveauté de cette année, une tombola mise en place par les organisateurs de l’évènement. Les fonds récoltés iront dans une cagnotte qui sera ensuite partagée entre le numéro gagnant et le festival pour garantir sa gratuité pour les prochaines éditons.

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