Usage excessif d’alcool et de drogues | L’UQAC mène une nouvelle étude

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 La candidate au doctorat en psychologie Marilou Raymond mène présentement une nouvelle étude visant à mieux comprendre l’usage excessif de l’alcool, des médicaments et d’autres substances psychotropes.

Le projet, qui a déjà été approuvé par le comité éthique de recherche du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS), vise à étoffer les connaissances actuelles concernant cette problématique afin de faire de la prévention au sein de la population. Les résultats obtenus serviront à offrir un appui supplémentaire aux études similaires qui ont été faites précédemment, explique Mme Raymond en entrevue.

Quatre variables ont été ciblées: la présence de symptômes de détresse psychologique (anxiété, dépression, etc.), l’intensité avec laquelle le participant vit ses émotions, l’autorégulation (tous les processus utilisés pour contrôler son comportement) et la capacité de formulation d’une théorie de l’esprit. Cette dernière désigne la conception de ce qui se passe dans la tête de l’autre. Il s’agit de l’élément de nouveauté puisque la théorie de l’esprit n’a jamais été investiguée en relation avec les autres variables.

Candidats peu nombreux

Mme Raymond souhaite trouver une trentaine de personnes qui n’ont pas de problème de consommation pour établir un groupe de comparaison avec d’autres participants qui ont déjà été évalués. Pour être admissible, il suffit d’être un francophone âgé entre 25 et 56 ans. «Les participants seront appelés à faire des tests standardisés utilisés en psychologie et en neuropsychologie. Les personnes intéressées auront à se déplacer à l’UQAC le samedi ou le dimanche pour un rendez-vous d’environ deux heures», explique-t-elle.

Contrairement à la croyance populaire, il est plutôt difficile de recruter assez de participants pour former un groupe témoin. Selon Marilou Raymond, c’est un problème récurrent auquel plusieurs candidats au doctorat de sa cohorte font face.

La non-rémunération de la participation, l’inquiétude concernant les questions intrusives, le manque de visibilité concernant les études et la difficulté à joindre les citoyens sont quelques-unes des raisons qui font en sorte que le taux de participation de la population est plutôt bas.

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