Pollution chez Rio Tinto : La population veut des solutions

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Claude Côté souhaitait connaître l’avis des citoyens. (Photo Camille Houle)

Unissons Saguenay a rassemblé une trentaine d’Arvidiens dans le sous-sol de l’église Sainte-Thérèse mercredi soir afin de trouver des solutions et dénoncer la pollution émise par l’usine de Rio Tinto.

Regroupements, mobilisations, publications dans les médias ; plusieurs solutions ont été amenées, mais rien de concret n’est encore décidé. 

Le chef d’Unissons Saguenay, Claude Côté, voulait que des solutions soient avancées.

Selon les Arvidiens qui sont intervenus su, c’est tellement un acquis que Rio Tinto est polluant, que certains font comme si tout était normal d’apprendre qu’entre 2016 et 2020, l’usine a émis 27 000 tonnes de dioxyde de soufre (SO2), 10 500 tonnes de particules, dont 6000 tonnes de particules fines, et 60 kilos de benzo (a) pyrène (BaP).

« La compagnie a un devoir envers tous ceux qui sont décédés dans la poussière pour que ce quartier-là survive, s’est exprimé un citoyen. C’est important que vos enfants ne vivent pas dans cette saleté-là eux aussi. »

 

Homogénéité dans l’audience

L’instigateur de l’assemblée citoyenne a invité les membres à faire un tour de table et ainsi connaître leurs avis. Les participants ont un point de vue commun : « c’est inacceptable ».

« On m’a toujours dit à l’école que j’étais en vie à cause de l’Alcan. Je ne savais pas qu’elle finirait par me tuer aussi », a affirmé une jeune femme qui vient à peine d’emménager dans le quartier.

Une trentaine de personnes étaient présentes à la réunion. (Camille Houle)

Des témoignages touchants

Bien que la discussion ait été teintée par l’inquiétude des gens, elle a aussi suscité des moments d’émotions.

« Ma petite fille m’a annoncé que je ne serai jamais grand-mère puisqu’elle n’accepte pas d’élever des enfants dans ces conditions de pollution », a affirmé une femme, près du sanglot.

 

 

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