Conférence au Cégep de Chicoutimi | L’auteur Larry Tremblay révèle ses pensées

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L’auteur à succès Larry Tremblay estime que tous les citoyens vivent dans le même monde, peu importe leur pays d’origine, et que les auteurs ont la responsabilité de le décrire.

Cette confidence répondait au questionnement d’une étudiante dans le cadre d’une visite au Cégep de Chicoutimi jeudi pour le Salon du livre. Cette dernière lui a demandé s’il se sentait légitime de raconter l’histoire des autres.

La présentation s’est divisée en deux volets. La première a été sous forme d’entrevue réalisée par l’auteur Hervé Bouchard. La deuxième a été ponctuée de questions des élèves.

Selon Larry Tremblay, nous détenons la responsabilité de parler au monde entier. «Une maison d’édition en Italie a refusé de me publier. Selon eux, il n’aurait pas fallu que je porte le nom occidental de ‘’Larry Tremblay’’ pour écrire L’orangeraie [roman qui relate une culture orientale]» a confié M. Tremblay.

Place à l’imaginaire

Depuis sa toute première œuvre théâtrale écrite à l’âge de 20 ans, Le déclic du destin, l’écrivain chicoutimien a maintenant plus de 30 livres de publiés à son actif.

«Mes livres se composent de portes, de mystère, de solutions, d’idées et de clés. C’est un peu comme la perception presque obsessive qui m’habite. J’ai l’impression que nous ne nous connaissons jamais totalement. Je fais la même chose avec mes personnages, c’est aux lecteurs de découvrir ou de créer les pensées manquantes au récit. Cela demande un effort intellectuel », raconte-t-il.

L’échange avec le public

Il estime que les commentaires et les échanges avec le public lui permettent une introspection. Il a donné l’exemple d’une adolescente de 15 ans qui avait écrit un travail sur les références bibliques de L’orangeraie. Plus tard, lors d’un voyage en Europe, des constatations similaires sont ressorties. «Pourtant je n’y avais jamais pensé. Parfois nos références peuvent provenir de l’inconscient», rappelle l’auteur.

Le Christ obèse, roman publié en 2012 par le même auteur, s’inspire toutefois consciemment de la bible. L’écrivain y a transmis une réflexion du bien et du mal à travers un récit d’intrigues.

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