Véronyque Tremblay | Une ouverture d’esprit face aux enjeux des régions

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Récemment nommée ministre déléguée aux Transports lors du tout récent remaniement du gouvernement Couillard, Véronyque Tremblay entend s’inspirer de son côté «rêveur» pour changer les choses. Celle qui a grandi à Saint-Ambroise affirme connaître l’importance d’avoir des routes sécuritaires et fiables dans les régions du Québec.

La mère de deux enfants souhaite se rendre régulièrement sur le terrain afin d’y voir les enjeux de ses propres yeux. Ayant travaillé dans le monde des communications pendant une vingtaine d’années, Mme Tremblay accorde de l’importance à rester à l’affût de l’actualité afin de répondre aux réels besoins de la population.

La ministre déléguée est responsable de l’Est-du-Québec et du Grand Nord, ce qui inclut le Saguenay–Lac-Saint-Jean en ce qui a trait aux infrastructures routières. La diplômée en radio du programme en Art et technologie des médias en 1994 assure qu’elle aura un regard attentif sur les besoins des municipalités éloignées des grands centres. «Je suis fière d’être une fille de région», souligne en riant la femme de 43 ans lors d’une entrevue téléphonique.

Seulement deux ans après fait le saut en politique, la députée de Chauveau dans la région de Québec se dit passionnée par ce milieu de vie actif. «Je suis entourée de gens travaillants qui ne comptent pas leurs heures», raconte l’ancienne chef d’antenne de TVA-Québec. Étant elle-même une personne qui n’a pas peur du travail, elle avoue ne pas apprécier les journées monotones. «Ce que j’aime de la politique, c’est qu’aucune journée ne se ressemble. En plus, c’est gratifiant de sentir qu’on peut contribuer à faire avancer les choses», raconte Mme Tremblay.

Cette dernière passe de temps à autre dans la région pour venir rendre visite à ses parents, qui suivent avec attention la carrière de leur fille. «Ils avaient entendu parler de la rumeur que j’allais être nommée ministre déléguée. Dès que je leur ai confirmé la nouvelle, ils avaient hâte de venir voir mon assermentation à Québec», confie-t-elle avec joie.

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