Bikejoring | En compétition mondiale avec son chien
L’athlète de Shipshaw, Yan Larouche, ne participera finalement pas aux Championnats du monde de bikejoring en Pologne cette fin de semaine puisque son chien Foly ne courait plus à l’avant du vélo. De son côté, Stéphanie Tremblay débute les compétitions avec son chien et espère revenir avec une médaille.
Le bikejoring est un travail d’équipe entre l’athlète de vélo de montagne et le chien. En compétition, le chien de Yan Larouche peut atteindre une vitesse de 45 kilomètres à l’heure pour une distance de quatre kilomètres.
«C’est avec mon chien que je voulais y aller», explique M. Larouche qui se retire des Championnats du monde la tête haute. Sur la ligne de départ pour une course, l’athlète raconte que les chiens sont fébriles et motivés à performer. Cependant, Foly n’avait plus cette fougue en compétition et il restait à côté du vélo.
Yan Larouche est retourné à la base en entraînement avec son chien, augmentant les distances peu à peu. «Le bikejoring est assez nouveau pour nous. Je dois comprendre les émotions de Foly», confie-t-il. L’argent amassé lors des campagnes de sociofinancement servira éventuellement aux prochains Championnats mondiaux dans deux ans.
Performer en Pologne
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Stéphanie Tremblay s’entraîne avec son chien Kenaï depuis six mois pour les compétitions en Pologne. Son expérience est possible grâce à son alliance entre autres avec La belle bête nutrition animale. «Cet argent a grandement aidé à payer les frais du voyage. Les coûts sont très élevés pour transporter un chien dans un avion.»
La compétition en Pologne a servi de vitrine pour le bikejoring, une discipline peu connue. Au Saguenay, le club Sports À-Traction canins (SATC) offre des cours d’initiation à ceux et celles qui veulent commencer à pratiquer ces disciplines avec leur chien. Avec l’arrivée de la neige, les amateurs de sport canins attelés commencent leur saison de skijoring où le vélo de montagne est remplacé par des skis de fond.