Publicité | Internet change les règles du jeu

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La montée d’Internet a grandement modifié le visage de la formation en publicité du programme Art et technologie des médias (ATM). Afin de rester fidèle aux réalités du marché, le cours technique a évolué énormément depuis sa création en 1967.

La spécialisation en publicité n’échappe pas à cette effervescence étant donné tous les changements subis par l’industrie depuis les années 60. Richard Deraps, enseignant du programme et finissant de la cohorte dans les années 80 en ATM, explique que ce qui a modifié le plus le visage du programme est l’avènement d’Internet.

«Lorsque j’étais en ATM, le programme était vraiment plus axé sur le dessin et on faisait tout à la main. Aujourd’hui, le cours est beaucoup plus large et se concentre énormément sur Internet et les réseaux sociaux», explique-t-il.

Avec l’évolution rapide de l’industrie vient la création de nouveaux domaines d’emploi, M. Deraps est très enthousiasmé par ces nouvelles portes de sortie qui s’ouvrent pour ses élèves.

«Aujourd’hui, beaucoup de finissants vont se diriger vers la gestion et l’animation de communauté internet. Je trouve que c’est un super débouché puisque c’est vraiment collé à la réalité des jeunes», résume l’enseignant.

Andrée-Anne Simard, elle aussi finissante en Art et technologie des médias en 2001 et enseignante en publicité, croit également que l’avenir de la publicité se trouve sur le Web et les réseaux sociaux.

«Les plus vieux travailleurs de l’industrie ne sont pas aussi à l’aise sur le Web que nos finissants, ils sont donc très en demande sur le marché. En sortant d’ici, ils sont parfaitement en mesure de s’occuper de campagnes publicitaires sur les réseaux sociaux et de l’achat de mots clés», énonce-t-elle.

Mme Simard dit aussi avoir des souvenirs de son passage en ATM et des défis auxquels les étudiants devaient faire face au début du millénaire. «Le défi le plus représentatif est que l’on devait enregistrer tous nos projets sur des disquettes qui n’avaient que trop peu d’espace de stockage. On devait aussi faxer tous nos visuels aux clients et ça pouvait nous faire perdre des journées entières», raconte-t-elle.

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