Investiture du PQ | William Fradette espère apporter un vent de fraîcheur
Une région dynamique, en santé, éduquée, riche et surtout indépendante, voilà sur quels éléments repose la campagne du candidat à l’investiture du Parti québécois dans Lac-Saint-Jean, William Fradette. Il espère apporter un vent de fraîcheur et de jeunesse à la politique.
Le candidat, âgé de 22 ans et diplômé en droit, confirme qu’il a plusieurs projets en tête s’il est élu, mais souhaite ne pas sauter d’étapes.
«Je vais me consacrer à aller parler aux membres du parti politique sur le terrain, car essentiellement le but de la campagne est de choisir la personne qui représentera le Parti québécois dans la circonscription de Lac-Saint-Jean. Je vais aller à leur rencontre et axer la discussion sur cinq thèmes bien précis, dont avoir une région dynamique, éduquée et indépendante. C’est trois thèmes qui sont encore plus fort à l’intérieur de ma campagne», a mentionné William Fradette.
L’affrontement entre le syndicaliste de la FTQ, Marc Maltais, et l’ancienne directrice du bureau de circonscription d’Alexandre Cloutier, Cynthia Tardif, ne fait pas peur au jeune militant. «Je crois que ça sera une belle campagne. Personnellement, je ne me qualifie pas par rapport aux autres. Je pense que je vais apporter un certain dynamisme», a-t-il expliqué.
Le départ d’Alexandre Cloutier aura surpris plus d’un, mais surtout le candidat à l’investiture. «J’étais persuadé de revenir dans la région durant l’été et de me préparer pour l’élection en sachant qu’il allait être encore là. C’est évident que la période de réflexion s’est enclenchée rapidement par la suite, puisque je gravite dans ce milieu depuis 2014», a-t-il rappelé.
Malgré son jeune âge, ce n’est pas ses premiers pas en politique. C’est après une discussion avec Alexandre Cloutier à l’époque, que M. Fradette a eu un déclic et qu’il a décidé d’être militant lors de la campagne électorale en 2014.
«J’ai choisi le Parti québécois premièrement, car je suis un militant dès le départ. J’étais là au congrès au mois d’octobre dernier. J’ai constaté au fil des années que le PQ est un parti en vie, avec des idées et surtout, qui est au diapason des Québécois», a noté William Fradette.
Fils du criminaliste Jean-Marc Fradette, le candidat ne croit pas que cela influencera sa campagne. «Je n’ai aucun problème avec cette étiquette familiale. Mon père fait quelque chose entièrement différent comme métier et c’est la même chose pour ma mère. En espérant que les gens vont faire la part des choses», a-t-il conclu.