Débat au Cercle de presse | Les candidats échangent sur la santé
L’amélioration du système de santé a, entre autres, retenu l’attention au débat des candidats de Lac-Saint-Jean tenu mercredi matin, devant le Cercle de presse de Saguenay.
William Fradette du Parti québecois (PQ), Éric Girard de la Coalition avenir Québec (CAQ), Mathieu Huot du Parti libéral du Québec (PLQ) ainsi que Luc-Antoine Cauchon de Québec Solidaire (QS), seul représentant de Roberval, ont réussi à servir un débat sain dans lequel les propositions des autres étaient écoutées et où le temps alloué était respecté.
Si les objectifs sont semblables, les approches diffèrent. Les quatre candidats souhaitent voir un système de santé plus rapide, mais surtout plus régional. Pour Éric Girard, une partie de la solution se trouve dans la stabilisation des heures de travail des infirmières. Même s’il ne croit pas que cela règlera l’ensemble du problème, le candidat de la CAQ pense ainsi pouvoir améliorer leurs conditions de travail.
Luc-Antoine Cauchon croit pour sa part que plusieurs mesures doivent être prises pour améliorer le système. Il cite entre autres la création de Pharma-Québec (une société d’État permettant la recherche et la vente de médicaments) qui selon lui pourrait générer des profits de 2,5 milliards par année. Ensuite l’abolition des CIUSSS, puis finalement couper le salaire des médecins spécialistes pour redonner 900 millions dans les coffres du gouvernement.
Du côté de William Fradette, le manque de main-d’oeuvre en santé passe par un regain du sentiment d’appartenance. Selon le jeune de 23 ans, il ne doit plus y avoir de coupes dans les fonctionnaires. Il veut aussi redonner des conditions de travail décentes aux travailleurs, car présentement «on les traite comme des numéros».
Selon Mathieu Huot, l’important est de mieux s’organiser. «On doit augmenter les places dans les CHSLD, et ce, chez nous», a-t-il mentionné.
BlackRock
Dans un autre ordre d’idées, bien que leur démarche varie, tous les partis, excepté QS, désirent aller de l’avant avec la construction de moyen de transport pour avantager le projet BlackRock. Que ce soit par voie ferrée, par autoroute, par voie navale ou par une collaboration des trois, les candidats ont été clairs dans leur désir de faciliter le transport. Pour Luc-Antoine Cauchon, les retombées environnementales que peut avoir un projet comme BlackRock ne vaut pas les «quelques jobines qu’ils offrent».