Programme Art Pression | Les jeunes sensibilisés au vandalisme

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Pour une 6e année consécutive, ce sont entre 400 et 500 jeunes de différents âges et milieux qui pourront être sensibilisés au vandalisme en participant au programme Art Pression du Local jeunes centre-ville de Chicoutimi.

Le responsable du projet Art Pression, Carl Poulin.

Chaque année, un montant de 20000 $ est donné au local par l’arrondissement de Chicoutimi afin d’assurer le fonctionnement d’Art Pression. Divisé en deux volets, la sensibilisation et le nettoyage de graffitis, le programme a pourbut de «diminuer le vandalisme, faire la promotion et la sensibilisation des graffitis. Le tout de façon respectueuse, légale et encadrée», mentionne le responsable du projet, Carl Poulin.

Le premier aspect, la sensibilisation, est abordé dans plusieurs établissements: les écoles primaires et secondaires, les maisons de jeunes et même les centres d’accueil. Sous forme d’ateliers de temps variable, les participants reçoivent d’abord une présentation d’environ 45 minutes de ce qu’est le vandalisme. Le matériel est ensuite installé et l’art du graffiti, enfin exploité, avec les techniques de base.

Alors que certains sont là pour réaliser une fresque ou des dessins de petits formats, d’autres veulent seulement l’aborder. Le but derrière ces ateliers n’est cependant pas de faire de tous des artistes, a précisé M. Poulin, mais plutôt «d’en parler, de toucher le sujet, de casser les préjugés reliés au graffiti».

Quant au deuxième aspect, il porte sur le nettoyage des graffitis dans le secteur résidentiel et commercial des arrondissements de Chicoutimi, de Jonquière et de La Baie. Les infrastructures de la Ville de Saguenay ne peuvent pas être touchées puisqu’elles relèvent déjà des employés de soutien. Les citoyens n’ont qu’à rejoindre la Ville pour avoir accès au service affirme le responsable du projet.

Des fresques peuvent aussi être peintes par des artistes de la région, là où les vieux graffitis sont récurrents, même si ce n’est pas le but principal du projet d’après Carl Poulin. «Souvent, c’est une alternative au vandalisme qu’on propose.»

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