L’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean bien accompagné pour lancer sa 45e saison
Le pianiste soliste David Jalbert accompagnait l’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean au lancement de sa 45e saison. (Crédit photo : Olivier Bonjour)
Le pianiste David Jalbert a su capter l’attention de l’audience du Théâtre C, dimanche dernier, à l’ouverture de la 45e saison de l’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le virtuose a accompagné Jean-Michel Malouf et ses 57 musiciens sur scène, avant de laisser sa place aux illustrations de Frédéric Ellis pour la deuxième partie du spectacle.
Après un première représentation samedi soir, à Alma, le chef d’orchestre Jean-Michel Malouf a cette fois invité les habitants de Chicoutimi à pénétrer son univers musical. Dynamique et très expressif, le maître de cérémonie a entamé le concert de dimanche après-midi en le comparant à « une soirée dans un bar jazz qui finit avec un dernier shooter. »
Un invité de renom
Le soliste invité David Jalbert, considéré parmi les 15 meilleurs pianistes classiques du Canada selon CBC, a marqué la première partie du spectacle avec une performance de près d’une heure, pendant laquelle il a interprété Concerto no 3, en ré mineur. Cette pièce, composée par Serguei Rachmaninov, est considérée comme l’une des plus exigeantes pour un pianiste, si bien que le compositeur russe lui-même était dans l’incapacité de l’interpréter deux fois consécutives.
Une expérience multisensorielle
« Ma musique est à interpréter de manière très personnelle, explique M. Jalbert, les gens l’écoutent et peuvent imaginer ce qu’ils veulent, un peu comme faire son propre film ». Effectivement, la grande majorité des gens présents dans la salle semblait dans leur propre univers : en silence, les yeux fermés et les oreilles grandes ouvertes pour accueillir l’expérience auditive exclusive que leur offrait l’ensemble musical.
Le spectacle a pris un tournant plus visuel lors du deuxième acte, lorsque l’imposant piano à queue de David Jalbert a été échangé contre d’immenses projections. L’Oiseau de Feu, ballet composé par Igor Stravinsky, a clos l’événement accompagné des illustrations de Frédéric Ellis, un jeune illustrateur ayant grandi dans l’univers du dessin et de la musique.
Les illustrations de Frédéric Ellis étaient projetées sur grand écran lors de l’interprétation de L’Oiseau de feu, d’Igor Stravinsky. (Crédit photo : Jasmin Baillargeon)