Je fermerai les yeux pour cette fois : l’âme d’Andréa Maheux

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Jeune autrice originaire de Sherbrooke, Andréa Maheux a fièrement dévoilé le fruit de son travail lors du lancement de son tout premier recueil de poésie, Je fermerai les yeux pour cette fois, jeudi soir. Une soirée forte en émotions, à la librairie Marie-Laura de Jonquière.

 

C’est dans une vulnérabilité et une grande sensibilité que la jeune femme de 20 ans s’est ouverte devant ses proches, alors qu’elle racontait avec émoi son parcours qui l’a menée  vers la publication et le lancement de sa deuxième œuvre.

La couverture du recueil de poésie Je fermerai les yeux pour cette fois et une petite enseigne plastifiée contenant les informations de la maison d’édition Rubis, qui publiait Andréa pour une première fois. (Photo : Sara-Léa Bouchard)

 

« Je pensais que publier un roman était un rêve non atteignable, mais maintenant, je réalise que ce l’est. Écrire est pour moi une échappatoire. Avec mon TPL (trouble de la personnalité limite), je vis souvent des émotions négatives et fortes […] L’écriture permet de mettre des mots sur comment je me sens », a-t-elle émis dans son discours.

Publié aux Éditions Rubis, ce recueil relate des relations toxiques, ainsi que des hauts et des bas que celles-ci peuvent engendrer dans une vie. Pour Andréa Maheux , la poésie a été le style d’écriture auquel elle s’est rattachée pour raconter son histoire, cette fois en étant davantage spectatrice de son propre projet.

« Ce que j’aime vraiment de la poésie, c’est que les gens en font leurs interprétations. Dans Divergente, il y avait déjà de la poésie, donc c’est quelque chose que j’aime de base. Je me suis dit pourquoi pas en faire un recueil complet! »

 

Andréa Maheux et son premier livre, Divergente, paru à la fin de l’été et toujours disponible en commande sur Amazon. (Photo : Sara-Léa Bouchard)

Divergente, c’est une autobiographie qu’avait autopublié la finissante à l’École supérieure en Art et technologie des médias (ATM), plus tôt cette année. Un premier livre dans lequel elle témoignait sur son trouble de la personnalité limite.

C’est toutefois dans un esprit des plus conviviables que le lancement s’est déroulé. Entourée de son éditrice et de sa parenté, la jeune femme a pu échanger avec eux et dédicacer des copies. Un moment plus que gratifiant pour l’auteure, qui s’est dit « très excitée et contente », devant l’aboutissement de ces deux mois de travail.

 

Une éditrice fière

 

Pour Diane L’Espérance, co-fondatrice de la maison d’édition Rubis, Andréa Maheux  faisait exception aux autres écrivains rencontrés dans son parcours d’éditrice.

« Andréa a vraiment été un coup de cœur immédiat. Elle nous a fait parvenir son manuscrit, Je fermerai les yeux pour cette fois, et nous avons bien aimé ».

Durant la présentation qui a ouvert le bal, Mme L’Espérance n’avait que de bons mots pour sa protégée.

« C’est un gros évènement pour elle, et avec raison. Elle a fait preuve d’une très grande générosité en se dévoilant, comme elle l’a fait dans son recueil. La poésie est la parole de l’âme, donc on a découvert l’âme d’Andréa. »

 

Une autre étape de franchie pour l’étudiante, qui sera de passage pour des séances de dédicace au salon  du livre du Saguenay Lac-Saint-Jean, qui se déroulera du 29 septembre au 2 octobre prochain.

Son horaire de passage est disponible sur sa page Facebook d’auteure : https://www.facebook.com/andreaamaheuxx

 

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