Changer ses habitudes graduellement

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Pas nécessaire de devenir grano ou de changer ses habitudes du tout au tout pour offrir à la planète un peu de répit. Il suffit d’y aller un pas à la fois et de modifier graduellement ses façons de faire, selon les conseils de Greenpeace.

Par Anne-Laurie Asselin

Des moyens banals peuvent réduire le nombre d’objets qui terminent dans les sites d’enfouissement. Par exemple, se prêter des outils au lieu de tous s’acheter individuellement le même. «Peut-être qu’un voisin pourrait en passer un. Il y a beaucoup de choses qui ne servent qu’une fois par année et qui pourraient être mises en commun», souligne la chargée de communication numérique de Greenpeace, Agnès Le Rouzic.

Un premier pas serait aussi de remplacer ses objets courants par des versions réutilisables. C’est le cas de la pellicule plastique, des lingettes démaquillantes, des couches lavables ou encore des têtes de brosse à dent interchangeables. «Plus on encouragera à travers ses achats des versions réutilisables ou biodégradables, mieux ce sera», affirme Agnès Le Rouzic.

Acheter des produits avec le moins d’emballage possible, être minimaliste dans sa garde-robe, privilégier les transports collectifs, voilà d’autres suggestions pour réduire son impact environnemental.

Produits maison

La production de ses propres produits s’inscrit aussi dans une lignée plus verte. D’une part, les contenants sont réutilisables à chaque recette et d’autre part, cela permet de personnaliser ses cosmétiques selon son type de peau ou de cheveux ainsi que de son budget, selon l’herboriste derrière la compagnie les Âmes Fleurs, Marie-Christine Vallières. Ce qui est offert sur les tablettes ne correspond pas toujours à la meilleure formule pour le corps. «On devrait être en mesure de manger tout ce qu’on se met sur la peau. Souvent des ingrédients synthétiques sont présents dans les articles en pharmacie et cela perturbe la faune aquatique», selon Mme Vallières.

Faire ses produits ménagers s’avère être une autre option possible. N’ayant pas toujours la liste complète des ingrédients sur les emballages, il est beaucoup plus sain de les faire soi-même, mentionne-t-elle. Le tout étant accessible pour tous. «C’est un peu comme la cuisine, on suit des recettes alors n’importe qui est capable de faire ça», affirme cette dernière.

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