Les centres plein air ont la cote
Les centres de plein air du Saguenay-Lac-Saint-Jean n’ont jamais été aussi achalandés. La pandémie a motivé plusieurs nouveaux adeptes de plein air à sortir de la maison et à s’initier à une activité extérieure telle que la raquette, le ski de fond, le ski alpin, la planche à neige ainsi que le vélo à pneus surdimensionnés (Fat bike).
C’est le cas de Charlotte Côté qui avait déjà essayé le ski alpin à un plus jeune âge, mais qui s’est motivée à recommencer en temps de pandémie. « Ça faisait longtemps que je voulais recommencer. Je n’avais jamais eu vraiment le courage parce que je ne voulais pas être seule puisque mes amis étaient déjà expérimentés. Mais je me suis dit que la pandémie était l’occasion parfaite pour commencer à apprendre », témoigne-t-elle.
Bec-Scie
Le centre de plein air Bec-Scie à La Baie a enregistré une forte hausse cette saison de la fréquentation de leur site. Dans son rapport de fréquentation en date du 25 janvier, le Bec-scie a accueilli près de 3 600 visiteurs comparativement à l’année dernière où le site avait accueilli 2044 visiteurs pendant l’entièreté du mois de janvier.
Pour ce qui est des passeports annuels, le centre a pratiquement doublé ses ventes. « Nous avons beaucoup de nouveaux adeptes qui découvrent notre site pour la première fois », souligne la responsable des communications, des ventes et du service à la clientèle de Contact nature, Marilou Tremblay.
Le centre de plein air effectue également la location d’équipements « On a aussi remarqué une augmentation en ce qui a trait à la location d’équipements de raquettes et skis de fond, donc il y a évidemment des gens qui se sont initiés à ces activités cet hiver », met en évidence Marilou Tremblay.
Norvégien
Cette tendance est également remarquée au centre de plein air Le Norvégien à Jonquière.Le centre a nettement augmenté ses ventes d’abonnements de saison. L’an dernier, il comptait 1000 membres et aujourd’hui plus de 1800 en sont détenteurs. « Cette année on voit beaucoup de nouveaux visages qui en sont à leur première expérience comme membre », souligne le directeur, Philippe Robert.
Parc de la Rivière-du-Moulin
Au parc de la Rivière-du-Moulin, les responsables dressent le même portrait « Mis à part les après-midi de semaine, le parc est noir de monde en permanence et la fin de semaine ça ne dérougit pas du tout », souligne le conseiller des relations médias à Ville de Saguenay, Dominic Arseneau.
« On se doute bien qu’avec la pandémie, les gens ont besoin de sortir de la maison et de faire de l’exercice. C’est pour le mieux puisque c’est un beau problème quelque part que le monde se réapproprie un parc comme celui-là et profite des activités qui y sont offertes », ajoute-t-il.