Cégep de Jonquière | Une exposition raconte les 50 ans d’ATM
L’exposition permanente commémorant le 50e anniversaire du programme Art et technologie des médias (ATM) a officiellement été inaugurée jeudi soir lors d’un vernissage au Pavillon Joseph-Angers. Bon nombre d’enseignants, d’anciens étudiants et de collaborateurs se sont réunis afin de souligner une dernière fois le demi-siècle de l’unique programme technique spécialisé en communications au Québec.
L’exposition, affichée dans le couloir principal du pavillon Joseph-Angers depuis mai 2018, met en vedette différents éléments ayant marqué l’histoire du programme. Les visiteurs peuvent également y découvrir de l’équipement utilisé jadis et des grands noms qui ont contribué à la création d’ATM.
L’idée de base, qui date de 2014, n’était pas celle d’une exposition. Le comité mis en place avait plutôt pensé à un mur des bâtisseurs. Toutefois, après moult réflexions, le concept retenu fut celui d’une exposition permanente.
«L’objectif était que ce soit permanent et qu’on ne se tanne pas au fil des années», raconte la conceptrice de l’exposition, Audrey Tremblay. Celle qui est aussi enseignante en ATM option publicité raconte que le projet a été un gros défi à relever. «C’est beaucoup plus de boulot que ce qu’on avait imaginé, mais nous y sommes arrivés», dit-elle, visiblement fière du résultat. Trois années ont été nécessaires afin d’imaginer les différents segments de la galerie permanente.
De son côté, le directeur général du Cégep de Jonquière, Raynald Thibeault, croit que son établissement possède une grande richesse historique avec son programme ATM. «Cinquante ans pour une même concentration avec l’historique unique qu’elle présente, ce n’est pas banal», raconte celui qui est à la barre de l’établissement scolaire depuis un peu moins de deux ans. «Si on ne célébrait pas cela, on passerait à côté de quelque chose d’important», ajoute-t-il.
Vers une école nationale des communications?
Le directeur général du Cégep de Jonquière a annoncé par ailleurs que des pourparlers sont en cours afin d’éventuellement obtenir le titre d’école nationale des communications. «J’entends beaucoup d’ouverture du côté du ministère de l’Éducation, mais au-delà de l’ouverture, il faut que ça se traduise de façon concrète. Si c’est par le biais d’une école nationale, tant mieux. Si ce n’est pas ce véhicule-là, ça en sera un autre», conclut M. Thibeault.