Passage au Royal Horse Show | L’étalon Kheops MSK suscite de l’intérêt
La propriétaire des Écuries Belle Passion de Shipshaw, Stéphanie Coudé, a récemment fait participer son étalon tout étoile Kheops MSK au Royal Horse Show, un concours à Toronto. Son but était de le faire connaître afin de tirer profit de son pedigree.
Depuis deux ans, Mme Coudé vend en effet la saillie (semence) de son étalon, dont la réputation dépasse maintenant les frontières de la région. «Lors de la fin de semaine du 10 novembre, nous sommes allés faire un concours à Toronto dans le but de publiciser Kheops MSK. Je peux facilement dire qu’un bon nombre de Québécois était intéressé, même au Canada.»
Derrière cette pratique, les éleveurs ont le même objectif en tête: «On veut améliorer la qualité de la race des chevaux.» Une sélection des juments est donc nécessaire à ce moment afin d’aller chercher le plus de pureté possible, précise la propriétaire d’une écurie depuis plus d’une dizaine d’années.
Cette pratique n’est pas rare. Le site web lecheval.fr recense par exemple plus de 190 offres de saillie en vente, pour des prix très variés pouvant atteindre 2 960 $ canadiens. Mme Coudé a, quant à elle, établi son prix à 1 000$, un montant raisonnable pour des gens de partout au pays.
Des descriptions peuvent même accompagner la vente de saillie sur le Net comme le pedigree du cheval, l’évaluation de son comportement, cela donne une idée à l’acheteur de la personnalité du mâle.
Pratique commune
Cette pratique est également très populaire chez les chiens, alors qu’il est possible d’acheter de la saillie, dans le but d’avoir un canidé de la plus pure race possible. Actuellement, aucun règlement n’entoure la vente de saillie au Québec, selon le site internet cheval.quebec. Des offres québécoises y sont d’ailleurs assez simples à trouver, puisque n’importe quel membre peut mettre de la saillie d’étalon en vente. D’autres offres sont également disponibles sur des sites plus généralistes, comme sur lespac.com.
(crédit photo: Page Facebook Kheops MSK)