samedi , 1 avril 2023

La chasse, une pratique éthique

Un bon chasseur s’assure que l’animal ne souffre pas au moment de sa mort. Photo: Michel Villeneuve

Pour manger de la viande, il faut qu’un animal soit tué. C’est une dure réalité, mais on ne peut faire autrement. Si on décide d’en consommer malgré tout, aussi bien choisir une bête qui aura eu une certaine qualité de vie. Ce n’est certainement pas en achetant celle de l’épicerie que l’on peut s’en assurer.

Une majorité d’animaux d’élevage ont une vie de misère avant d’être abattus. Selon la SPCA de Montréal, plusieurs pratiques jugées illégales ailleurs dans le monde sont encore pratiquées dans nos fermes. Les animaux sont entre autres confinés dans des espaces étroits qui les empêchent de bouger confortablement, d’exprimer leurs comportements naturels et d’interagir normalement avec les autres.

Plusieurs d’entre eux subissent aussi des mutilations sans analgésie. C’est sans mentionner la quantité phénoménale de médicaments qu’ils doivent ingérer.

Dans un reportage présenté à La Semaine verte, Julie Vaillancourt a révélé que 80 % des antibiotiques utilisés au Canada sont pris par des animaux. Comme ils sont trop nombreux, des maladies pourraient se propager rapidement, donc on les médicamente avant même qu’ils aient des symptômes.

Ce sont quelques exemples qui illustrent pourquoi la majorité des animaux d’élevage subit de la cruauté. Cependant, les préjugés restent pointés envers les chasseurs accusés d’enlever la vie à un autre être vivant.

Le mangeur de viande d’élevage, lui, ne voit qu’un morceau de viande dans son panier. Il oublie que ça a déjà été un animal. Quelqu’un d’autre s’est occupé de l’abattre, lui épargnant d’avoir du sang sur les mains.

En mangeant du gibier, le consommateur de viande opte pour une méthode qui fait partie du cycle normal de la vie. Cette bête aura vécu dans un habitat fait pour elle et aura connu la liberté. Cet animal aura fini par être la victime d’une espèce au-dessus d’elle dans la chaîne alimentaire, comme elle l’aurait éventuellement été par un autre prédateur.

Il faut noter que la chasse est plus éthique si les chasseurs respectent leur environnement et les normes établies. Un bon chasseur s’assurera de tirer au bon endroit, au bon moment, pour que la bête meure sans souffrir et sans même se rendre compte que sa vie s’éteint.

Tant qu’à choisir d’enlever la vie à un animal afin de se nourrir, pourquoi ne pas lui offrir la possibilité d’avoir une vie heureuse et de mourir en paix ?

À propos de Maxim Villeneuve

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Les valises pleines de souvenirs, d’ambition et de sable blanc nord-côtier, Maxim Villeneuve accomplit une promesse qu’elle s’était faite en secondaire trois, devenir journaliste. Originaire de Port-Cartier, l’étudiante se passionne de musique et d’information. Après seulement une année de parcours dans le programme Art et technologie des médias, Maxim a décroché un poste chez les Éditions nordiques. Sa curiosité insatiable est un fragment de sa personnalité depuis son tout jeune âge. En quête de culture et de connaissances, rien de tel qu’un défi pour attiser la flamme de la création chez la jeune femme. Son amour pour les arts s’étend au-delà des communications, c’est pourquoi elle a créé un festival à L’Isle-aux-Coudres afin de mettre en valeur plusieurs artistes émergents du Québec. La Nord-Côtière, consciencieuse de l’environnement et du progrès social, désire faire sa part au sein de l’équilibre démocratique. Si les mots sont un vecteur de communication éminent, Maxim souhaite devenir la courroie de transmission qui les ralliera à son public.

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