Éditions du Bouclier lancent deux premiers romans

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Deux ans après sa fondation, les Éditions du Bouclier font d’une pierre deux coups avec le lancement de Terminal par Noémie Gauthier et Le vol d’Izinar  de Rachel Gilbert. La maison d’édition saguenéenne a dévoilé le premier tome de ces deux trilogies jeudi à la librairie Les Bouquinistes à Chicoutimi.

Les deux écrivaines Noémie Gauthier et Rachel Gilbert seront au Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint Jean.

«Ça va nous servir de base pour bâtir l’avenir forcément», a révélé fièrement le directeur des Éditions du Bouclier, Janusz Jaworski. L’éditeur est soulagé de mettre un terme à cette période bizarre où son entreprise devait exister pour recevoir des textes, mais sans n’avoir jamais rien publié. Avec ces deux publications, il espère acquérir une crédibilité supplémentaire et une plus grande présence dans l’industrie littéraire.

L’avocat de l’imaginaire francophone

Jaworski est d’autant plus fier de publier deux œuvres fantaisistes. «On lit beaucoup de traductions au Québec notamment beaucoup en fantaisie, a-t-il fait valoir. Il y a beaucoup d’histoires de l’imaginaire qui devaient se trouver dans la tête d’auteurs dans la région et au Québec. On voulait leur donner une voix.»

Épopée finalement achevée

Bien que la soirée comportait son lot de «premières fois», l’auteure Rachel Gilbert n’était pas à sa première publication avec ce roman. Son association avec les Éditions du Bouclier lui a permis de joindre une deuxième partie inédite à son livre  Le vol d’Izinar. Paru en 2015, il lui a valu le prix du «Meilleur livre jeunesse du Salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean». La réédition de son histoire lui a donné la chance de s’adresser à un public plus adulte.

Pour la jeune écrivaine de 21 ans, Noémie Gauthier, il s’agit d’un rêve devenu réalité. Son histoire terminée depuis qu’elle a 17 ans, elle a déjà rédigé les deux prochains tomes de Terminal. Jonglant entre les horaires à l’université et sa passion, elle s’attaque à une nouvelle histoire dans ses temps libres. «Quand j’ai le temps d’écrire, j’écris, parce que c’est vraiment une thérapie», a-t-elle mentionné.

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