Le PPC absent du débat régional | Une absurdité selon Jimmy Voyer

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L’objectif de Jimmy Voyer est de faire connaître son parti dans sa circonscription au cours de la campagne électorale.

Le candidat du Parti populaire du Canada dans Chicoutimi-Le Fjord, Jimmy Voyer, considère absurde la décision de la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le Fjord, Radio-Canada Saguenay-Lac-Saint-Jean, et le Quotidien/Le Progrès d’exclure le Parti populaire du débat des candidats régionaux prévu le 9 octobre.

Selon M. Voyer, il serait jusqu’à maintenant le seul candidat au Canada à être ignoré lors d’un débat dans une circonscription.  «Je m’explique mal cette situation, qu’est-ce qu’il y a de différent ici comparativement au reste du Canada?», a questionné le passionné d’économie.

Les deux médias locaux de Saguenay justifient leur position en s’appuyant sur celle de la Commission aux débats des chefs qui a exclu le Parti populaire. «La commission, c’est pour le débat des chefs, les médias et la chambre de commerce sont libre d’inviter qui ils veulent», a expliqué l’ex-militaire des Forces armées canadiennes.

Il ajoute que deux médias de la région ne devraient pas s’appuyer sur un comité fédéral dénoncé par la Fédération professionnelle des journalistes du Québec lors de sa création. «Une commission qui viendrait décider des règles du jeu, ce n’est pas sain pour la liberté de la presse au pays», a déclaré le 18 octobre 2018 au Devoir le président de la FPJQ, Stéphane Giroux.

Jimmy Voyer a appris son exclusion du débat le 22 août dernier par la directrice générale de la CCISF, Sandra Rossignol et par le directeur général du Quotidien/Le Progrès, Denis Bouchard. Le représentant du PPC a ensuite envoyé par courriel ses arguments en faveur de sa participation aux dirigeants du débat, mais en vain.

Des opinions défavorables

Jimmy Voyer espère être entendu par les autres médias de Saguenay pour que les citoyens soient informés concernant cette «injustice». Il déplore aussi les opinions négatives que les chroniqueurs politiques des différents médias québécois partagent. «Je lis à peu près tout sur notre parti et la couverture est extrêmement négative, ce n’est pas la faute des journalistes, mais bien des chroniqueurs», a souligné M. Voyer.

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