Une torréfaction à l’image des gens
Moins de trois mois après sa fondation, la compagnie régionale de micro-torréfaction Arvida Roasting Company est victime de son succès. L’engouement est tel que la compagnie reçoit des demandes jusqu’en Abitibi et dans le Nord du Québec.
«Notre mélange on l’a fait pour les gens d’ici. Il est bon et côté complexité on y est allé vers quelque chose de classique, facile à faire aimer», explique la jeune entrepreuneure Celia Meighen-McLea, appuyée de ses collègues Vincent Lessard, Simon Blais et Émilie Côté-Dubé.
Si on parle depuis un moment de la troisième vague, qui définit le café comme un produit artisanal, les gens de la région y sont moins habitués. «Nous on veut amener ça ici, en respectant notre clientèle», ajoute la femme d’affaires.
Un produit adapté aux gens de la région
Le Arvida Roasting Company procède à une torréfaction un peu plus foncée, tout en restant dans le pâle. La raison est simple: ils veulent s’ajuster à leurs clients en leur proposant un produit qui est plus près de celui qu’ils connaissent.
«Éventuellement et tranquillement, on va repousser de plus en plus pour que les gens améliorent leurs connaissances», poursuit Celia Meighen-McLean.
Cette méthode est sensée puisque louis Roy-Couture, qui détient le titre de Q grader, signifiant son expertise dans le domaine . Il explique lui-même utiliser cette stratégie dans sa succursale, le Mayflower à Québec. « Si j’ai un café aux arômes de tomates, je ne le proposerai pas à quelqu’un qui en est à sa première expérience. Je m’ajuste à mon client que j’ai devant moi.
Un succès dans la région
Les entrepreneurs sont justement dans le processus d’achat d’un nouveau four pour torréfier. Celui-ci leur permettra de réaliser beaucoup plus en moins de temps et de satisfaire la demande qui va jusque dans le Nord du Québec.