Deuxième vague : les salles de spectacles accusent le coup

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Photo : Koraly Lessard | Diffusion Saguenay gère notamment les activités du Théâtre Banque Nationale de Chicoutimi.

Le spectre  d’un second confinement engendre bon nombre d’impacts négatifs sur l’industrie artistique de la région. Les salles encaissent les coups et, surtout, les coûts, comme le souligne la directrice de la programmation et du marketing de Diffusion Saguenay, Claudine Bourdages.

Depuis que la région a vu son nombre de cas augmenter le mois dernier, les salles de spectacles en prennent pour leur rhume, symptôme qui se sent à la billetterie, là où le calme règne, et ce, un peu trop au goût du gros plus diffuseur de spectacles de la région Diffusion Saguenay.

« Les gens ne sont pas tellement au rendez-vous. On a des billets qui sont vendus, mais les salles ne sont pas à pleine capacité. Présentement, on est plus sur une vague descendante. On rembourse plus de billets qu’on en vend », a souligné Claudine Bourdages. Dans un entretien avec La Pige, elle  avoue être consciente cependant de la position délicate dans laquelle se trouve la population, elle qui est appelée par le gouvernement à rester chez elle.

Peu de ventes, d’importantes dépenses

En plus de l’absence de profits reliée à la vente de billets, Diffusion Saguenay se voit obligé de sortir les gros billets, cette fois dans le but de satisfaire les exigences de la Santé publique en matière de restrictions sanitaires . « Il y a beaucoup de sous qui ont été investis pour mettre en place toutes ces mesures-là. Ce sont plus de 25 à 30 000 dollars qui ont été déboursés pour mettre les lieux sécuritaires. »

Une aide monétaire accueillie à bras ouverts

Dans cette situation complexe et incertaine, Mme Bourdages vante toutefois  les mérites de l’aide monétaire dont a été bénéficiaire l’organisme saguenéen depuis le début de la crise. « La subvention salariale a été extraordinaire. On a été en mesure de réintégrer à l’emploi des gens qui étaient là depuis longtemps. C’est très important, surtout en région, de garder ses spécialistes […] et la subvention salariale nous a permis de conserver les emplois de ces gens-là.»

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