Accros? Peut-être. Militants? Sûrement!
Les milléniaux sont souvent critiqués pour l’immense place qu’occupent les réseaux sociaux dans leur vie. Mais ceux que les générations antérieures traitent de « gang d’accros au numérique » sont bien loin de n’être définis que par leur profil Facebook. L’usage des réseaux sociaux par la jeunesse mérite d’être perçu sous un nouvel angle, celui de l’engagement.
Au-delà des critiques, force est d’admettre que la jeunesse est engagée. Alors que l’on pourrait croire que les milléniaux, en quête de reconnaissance, utilisent les réseaux sociaux seulement pour assouvir leur besoin d’avoir des likes, la réalité est bien différente. En fait, les jeunes utilisent surtout ces plateformes comme arme de combat.
Rappelez-vous de la grande marche pour le climat où près d’un demi-million de personnes avaient dévalé les rues de Montréal. Cet événement, entièrement organisé sur les réseaux sociaux, s’est avéré être le plus grand rassemblement de l’histoire du Québec. Alors, les milléniaux feraient-ils partie de la génération qui serait capable de rallier le plus de gens autour d’un même combat?
Bien qu’en temps de pandémie, les rassemblements d’une telle ampleur semblent loin derrière, les jeunes n’ont pas cessé de livrer leurs batailles, au contraire. Pensons aussi aux nombreux garçons qui portent la jupe afin de dénoncer la pression sociale qui pèsent sur les femmes. C’est grâce aux différentes plateformes Web si, aujourd’hui, leur cause a pu être entendue.
Chaque génération trouve sa façon de manifester et de prendre sa place dans la société et les médias sociaux ont une importance monstre dans les luttes des milléniaux.
Alors, la prochaine fois que vous croiserez un jeune le nez collé à son téléphone, pensez que derrière cet écran se cache peut-être toute une « gang d’accros au numérique » qui agisse main dans la main pour faire bouger les choses.