Faire du zéro déchet en pandémie, c’est possible !

260
0
Partagez :

Avec les masques jetables, les gants, les lingettes et les produits désinfectants en tout genre, la pandémie entraîne son lot de déchets. Mais celle-ci n’empêche pas de rester écoresponsable.

« Pour moi, en tant que citoyenne, la pandémie n’a rien changé, avoue la porte-parole de BIZZ Coop, Anne Gilbert-Thévard. Je privilégierai toujours le vrac. » Les boutiques de vrac ou de zéro déchet ont su s’adapter aux mesures sanitaires exigées par Santé Canada. « Le vrac alimentaire se fait plutôt bien en temps de pandémie, il faut toujours tout nettoyer, un employé vous sert et nettoie après lui et vous, affirme Anne Gilbert-Thévard. Les gens qui veulent acheter zéro déchet et qui ont ça à cœur, ils continuent de le faire malgré la pandémie. »

Se conscientiser

Alors que les Canadiens sont considérés comme de gros consommateurs de plastique à usage unique, la pandémie n’a fait qu’aggraver ce problème. « Les emballages représentent près de la moitié des déchets de plastique et la crise de la COVID-19 n’a fait qu’empirer les choses, par l’utilisation des contenants alimentaires en plastique ainsi que l’utilisation massive de masques et de gants jetables », souligne un rapport d’Oceana Canada, publié en septembre.

Pour la secrétaire de BIZZ Coop, Sonia Duperré, le zéro déchet est un combat important à mener. « BIZZ Coop, c’est un projet qui prend soin de notre économie. On veut nourrir les gens de façon responsable et avec des valeurs », explique-t-elle.

Les boutiques axées sur le commerce local, le fait maison et visant à réduire les déchets ont la cote en ce moment. Après La Réserve – vrac – zéro déchet, L’Atelier apothicaire a récemment ouvert ses portes à Chicoutimi. Dans les semaines qui arrivent, le centre-ville accueillera également BIZZ Coop, une coopérative alimentaire axée sur les saines habitudes de vie, la réduction des déchets, le développement durable et l’autonomie alimentaire de la population. La boutique s’est d’ailleurs adaptée à la pandémie en mettant en place un site web pour la vente en ligne.

 

Partagez :