Saint-Vincent de Paul : pas d’inquiétudes à l’approche de l’hiver

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Photo : Jérémie Camirand | La présidente Christiane Martel est satisfaite de la situation de la Saint-Vincent de Paul de Jonquière malgré la pandémie.

À l’approche de l’hiver, la Société Saint-Vincent de Paul de Jonquière se trouve en bonne position. Malgré des pertes monétaires importantes liées au confinement du printemps dernier, l’organisme a repris les affaires et profite grandement de la générosité des gens, selon sa présidente Christiane Martel.

Cette dernière est devenue présidente de la SSDP de Jonquière en septembre dernier et elle ne craint pas les déclarations fracassantes : il n’y pas pire moment pour entrer en poste que pendant cette pandémie en raison des changements qu’elle impose aux différentes organisations. « C’est sûr qu’on est plus restreint. Avant, on pouvait être une vingtaine ou une trentaine de personnes tandis que là, c’est dix à la fois. »

Confiné et dans l’impossibilité de vendre les dons qu’ils reçoivent dans son local, l’organisme a perdu près de 20 000 $ mais les affaires ont repris. Grâce à la réponse, jugée très bonne par la présidente, l’organisme récolte plus de 1 000 $ chaque semaine. Cet argent est, par la suite, redistribué dans sa totalité à d’autres organismes comme des soupières.

Outre le lavage des mains, la désinfection des sacs et un local reconfiguré afin d’éviter aux clients des contacts inopportuns, la clientèle qui se présente ne peut rester sur place que pendant une vingtaine de minutes, tout au plus. Toutefois, à la plus grande satisfaction de la présidente, la COVID-19 n’a pas freiné la générosité des gens, au contraire, elle les frappe de plein fouet.

« Chaque jour, on doit vider le conteneur. Parfois, c’est même deux fois par jour », s’exclame Mme Martel au sujet des conteneurs dans lesquels ils reçoivent les vêtements et les biens qui, par la suite, sont mis en vente dans leur local.

À l’approche de la saison hivernale et des complications qu’elle implique, la Saint-Vincent de Paul se tient prête : « Pour le moment, je ne pense pas qu’on devrait manquer de vêtements d’hiver, dit-elle. Il en entre à tous les jours. On devrait être bon, on avait une réserve aussi. On n’en a pas autant que les autres années, mais on en a quand même.  » Parce que oui, l’organisme, malgré la rage sanitaire et ses prix accessibles qui ne dépassent pas les cinq dollars, tient de bonnes réserves, qui lui permet de survivre de saison en saison. L’inventaire pour l’été prochain est déjà prêt.

L’organisme demeure ouvert malgré le passage en zone rouge les mercredis et jeudis en après-midi ainsi que le jeudi en soirée.

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