Vaincre le gaspillage alimentaire une étape à la fois
Faire l’inventaire des aliments, planifier les repas et écrire la liste d’épicerie sont les conseils prodigués par la formatrice chez Eurêko Rachel Lachapelle afin de contrer le gaspillage alimentaire. Un webinaire sur le sujet a eu lieu mardi soir grâce à une collaboration entre l’organisme et la Ville de Saguenay.
Au Canada, c’est 58% de la nourriture qui est perdue ou jetée chaque année. Par ménage, ce gaspillage s’élève à des pertes d’environ 1100$. « Pour ma part, ça équivaut à plusieurs mois d’épicerie », a confié la formatrice.
Afin de contribuer à la diminution de ces nombres, Mme Lachapelle propose de valoriser les aliments de son inventaire. « On ouvre le frigo, le congélo et le garde-manger et on regarde ce qu’on a », explique-t-elle. Par la suite, il faut classer les denrées par priorité, c’est-à-dire celles qui seront bientôt expirées. « Certains aliments peuvent être nocifs pour la santé s’ils sont consommés après leur date de péremption, alors que d’autres peuvent pourrir mais ne pas être trop dangereux pour nous », rappelle la formatrice chez Eurêko.
La polyvalence
Rachel Lachapelle trouve important de donner une deuxième vie aux résidus alimentaires afin de les utiliser au maximum de leur capacité. « J’avais fait des cornichons à l’aneth maison et j’ai terminé mon pot. Je me suis donc fait des œufs à la coq que j’ai mis dans le reste du jus de pickles », raconte-t-elle en montrant ses œufs dans le récipient.
Lorsque vient le temps de faire les emplettes, elle propose de choisir des aliments polyvalents qui vont pouvoir être utilisés dans plus d’une recette. « Par exemple, je sais que les carottes sont faciles à insérer dans les plats et que je sais les cuisiner, je vais donc les acheter parce que je sais que je vais les utiliser », rapporte Mme Lachapelle.
En ce qui concerne la conservation des denrées, la congélation reste une option de choix lorsqu’il est possible de le faire. « C’est important de bien identifier les plats qu’on met au congélo parce que sinon, on doit le décongeler pour savoir de quoi il s’agit. Est-ce une soupe ? Du bouillon ? On ne sait pas », dit la formatrice avec le sourire en coin.