Donneur potentiel pour Noël
À l’approche du temps des Fêtes, un couple du Saguenay pourrait possiblement avoir trouvé le cadeau d’une vie : un donneur potentiel. En attente d’un lobe de foie depuis maintenant plus d’un an, Roger Vaillancourt, aurait peut-être trouvé un candidat du groupe sanguin B+ lui correspondant.
Ne pouvant se restreindre à la liste d’attente gérée par Transplant Québec, la conjointe de Roger, Nicole Boily, s’est tournée vers les réseaux sociaux pour dénicher un donneur.
« La page Facebook que j’ai créée m’a permis de trouver de l’encouragement et plus de quatre donneurs potentiels. On garde espoir, car on aurait trouvé un homme potentiel, mais avec tous les critères que le don demande, j’en perds plusieurs en fin de compte », admet Nicole Boily.
Pour être donneur vivant d’un foie, plusieurs facteurs doivent être observés. Notamment la santé générale, tant physique que psychologique du patient, et l’âge d’au moins 18 ans, mais pas plus de 60 ans. La taille du foie et la compatibilité sont essentielles. Au Québec plus de 20 % des organes transplantés proviennent de donneurs vivants selon les données de Tranplant Québec.
« Souvent c’est une question de loterie! Une personne peut être inscrite sur la liste et trouver un donneur compatible cinq jours plus tard. Tandis qu’une autre peut être enregistrée et trouver un donneur seulement 5 à 10 ans après », explique l’infirmière de liaison en don d’organes chez Transplant Québec, Catherine Lefebvre.
Le 26 novembre dernier, le donneur potentiel était à l’étape des expertises qui correspond à l’identification et l’admissibilité. La conjointe de M. Vaillancourt a mentionné sur la page Facebook qu’elle attendait impatiemment l’appel du docteur.
Toujours de bonne humeur
Toutefois, si le candidat n’est pas compatible, Mme Boily, affirme être prête à recommencer les recherches sur-le-champ.
Optimiste, la dame persévère et ne compte pas lâcher prise pour autant. « Si je me croise les deux bras et que je m’assois sur le divan, je ne trouverai pas. J’ai un combat à mener et tant que je ne l’aurai pas vaincu, je ne lâcherai pas. Je le fais pour mon mari et surtout pour moi », confie Mme Boily.