Des aînés technos pour briser la solitude

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La pandémie a forcé plusieurs personnes âgées à se procurer un appareil électronique ou même à s’inscrire sur les réseaux sociaux afin de combler l’isolement et la solitude.  

 Beaucoup d’aînés ont reçu une tablette ou un téléphone intelligent en cadeau pendant la pandémie. « Souventc’est les enfants ou les petits-enfants des grands-parents qui leur ont acheté une tablette afin qu’elles ne se sentent pas seules », souligne le directeur général de la Fédération de l’âge d’or du Québec au Saguenay-Lac-Saint-Jean (FADOQ), Patrice St-Pierre. 

 « Sans nécessairement être sur les réseaux sociaux, les personnes âgées ont appris à utiliser les applications Zoom et Facetime », affirme-t-il. Le temps des fêtes a permis à plusieurs  d’assimiler pour la première fois ce type d’applications afin de passer un moment en famille, mais cette fois, derrière l’écran. 

 Lise Lafond, 79 ans, s’est facilement adaptée à cette technologie, elle qui possédait déjà une tablette. Elle a profité de ce moment de solitude pour se créer un compte Facebook. Chaque jour depuis le début de la pandémie, elle passe en moyenne quatre heures par jour sur l’application Facebook.  « Une chance que j’ai accès à Facebook parce que le temps est vraiment long en ce moment. On ne peut rien faire, le bingo est fermé, le salon de jeux aussi. Alors je vais sur Facebook et je me désennuie », explique-t-elle. 

 

Les personnes âgées se sont facilement adaptées avec les tablettes pendant cette pandémie.

 

Facebook lui a permis de passer le temps des fêtes, malgré la distance, avec sa famille par vidéo Messenger. « J’étais vraiment heureuse de pouvoir voir mes enfants et mes petits-enfants comme on a l’habitude de le faire », exprime-t-elle. 

 Sur l’application américaine, elle joue aux machines à sous, regarde ce qui se passe dans la paroisse, suit l’actualité, regarde les circulaires et lorsqu’il y a un décès dans l’entourage, elle est tout de suite mise au courant.  

 « J’ai pu renouer avec de vieilles cousines que je n’avais pas vues depuis des décennies et qui étaient même parties vivre ailleurs. J’ai donc pu voir des photos d’elles et de leurs enfants, voir comment ils avaient grandi », conclut-elle. 

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