Marathon du Fjord : une réussite sous le soleil
Le Marathon du Fjord, annulé l’an dernier en raison de la pandémie, a couronné un grand gagnant samedi, Charles Maltais, alors que 237 coureurs ont pris part à l’événement.
La température automnale se prêtait bien à l’exercice à la zone portuaire de Chicoutimi où les marathoniens et coureurs amateurs ont pu profiter de la journée ensoleillée. « On est très satisfait. J’ai parlé à certains de nos collaborateurs et c’est au-delà de nos espérances. C’était plaisant de voir les coureurs avec la joie et le sourire », a raconté l’organisateur, Mario Boily.
En moins de trois heures, Charles Maltais, accompagné d’une poussette et de sa petite fille, ont passé la ligne sous un tonnerre d’applaudissements.
« La course à pied, c’est une compétition avec nous-même. […] Je voulais le faire sous les trois heures. Les conditions étaient là, la température était là, l’entrainement et les devoirs étaient faits. Je suis vraiment satisfait », a expliqué l’homme qui en est à son cinquième marathon.
Chez les femmes, Marilou Caron-Cantin a franchi la ligne d’arrivée en premier, dix minutes plus tard.
Bien que le marathon était l’élément fort de l’événement, l’organisation cherchait un public plus général avec des courses de cinq kilomètres à la course et à la marche, mais aussi un semi-marathon.
« Je ne suis pas un très grand coureur et je n’ai jamais participé à ce genre d’événements, mais je voulais relever un petit défi personnel aujourd’hui en faisant un cinq kilomètres », a confié Samuel Tremblay. Un étudiant français, arrivé au Québec en mars dernier, voulait absolument participer au demi-marathon. « C’est une belle façon de garder un souvenir de mon passage au Québec avec mes amis », a souligné Titouan Lepoittevin.
Mario Boily s’est dit très heureux du haut taux de participation pour la dernière course de la saison. « La participation lors des premières courses n’y était pas du tout. Normalement, on attire 150-200 coureurs. On avait de la difficulté à en avoir 50. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas être plus heureux. »