Semaine québécoise des rencontres interculturelles: le Cégep de Jonquière favorise les rapprochements
Le comité interculturel du Cégep de Jonquière profite de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles (SQRI) pour organiser des activités favorisant le rapprochement entre les étudiants de diverses ethnies.
« Le but de cette semaine-là, c’est d’avoir une pensée et de faire des activités en lien avec l’interculturalisme. Ça fait depuis environ quatre ans que j’en connais l’existence et qu’on [comité] essaie de faire des clins d’œil à travers les projets du Cégep », précise le technicien en travail social, Jean-François Villeneuve.
Jusqu’au 24 octobre, le concept « sous le thème de » s’appliquera aux activités récréo-éducatives déjà existantes au Cégep de Jonquière. En ce qui concerne le projet de Cuisine collective, les boîtes de repas distribuées aux étudiants seront intentionnellement composées de recettes aux saveurs françaises. Pour l’équipe de Café Causerie, qui ouvre habituellement le dialogue avec de vastes thèmes, l’angle d’attaque portera sur un sujet plus précis : celui de l’interculturalisme.
Les membres du comité, en collaboration avec le CASEI (Comité d’activités sociales des étudiants internationaux), souhaitent rejoindre le plus grand nombre d’étudiants afin de les sensibiliser au sujet de l’intégration.
Au menu : collations, projection et discussions
Une quinzaine de collégiens se sont réunis hier soir dans les locaux à gradins pour participer à l’initiative de l’étudiante française, Corine Degenève. La sélection du film Monsieur Lazhar a été réalisée dans le but de mettre en parallèle la réalité de l’intégration d’un professeur algérien au Québec à celle des internationaux au Cégep de Jonquière.
« Je veux faire découvrir ce film aux étudiants pour qu’ils puissent observer le phénomène d’adaptation d’un regard externe et pour qu’ils puissent établir des similitudes ou des différences avec leur parcours », fait valoir l’organisatrice.
Jean-François Villeneuve croit que la question d’identité culturelle est prédominante chez les internationaux et qu’il est nécessaire de la mettre en lumière chaque année à travers des groupes de discussions et de partage. « Lorsqu’un étudiant arrive dans sa culture d’accueil, c’est difficile pour lui de situer le bon balancement entre “est-ce que je dois conserver 75 % de ma culture d’origine et 25 % de celle qui m’accueille? 100 % d’une et 0 % de l’autre?” », conclut M. Villeneuve.