Deux nouveaux balados pour Balado Boréal
Le producteur et fondateur Balado Boréal, Carl Gaudreault, va diffuser deux nouveaux balados d’ici le début du mois de novembre. L’un d’eux est en collaboration avec le Service des arts et de la culture de la Ville de Saguenay et l’autre est pour le Théâtre La Rubrique.
En voiture, en autobus, à pied ou tout simplement dans le confort de sa maison, le balado, qui est connu sous le nom de « podcast », est un format de contenu audio qui est accessible partout. Un avantage qui attire en particulier les jeunes. Selon une récente enquête pancanadienne menée par l’Observatoire des technologies médias (OMT), 39 % des auditeurs francophones sont des étudiants.
Lancée en mai 2020, Balado Boréal est actuellement la seule boîte de production de balados dans la région. L’entreprise qui est principalement axée sur le documentaire a récemment bouclé les sept épisodes de sa première production intitulée Entre Lac et Fjord.
En collaboration avec l’équipe de Place aux jeunes Saguenay-Lac-Saint-Jean, le but de ce projet est de faire découvrir d’une nouvelle manière la région afin d’inciter les jeunes à venir s’installer. « On a l’opportunité de raconter des histoires de notre région. Il n’y a pas juste la grande région de Montréal et celle de Québec qui ont des trucs à dire », affirme M. Gaudreault.
Étant aussi à la tête de Télé-Boréale, le producteur a perdu de l’intérêt pour la télévision et le cinéma au cours des dernières années en raison de plusieurs contraintes, ce qui l’a poussé à se tourner vers ce médium prometteur qui lui offre davantage de latitude. « La liberté d’expression, la liberté de style, mais surtout la disponibilité sur les plateformes qui m’a intéressée, puisque le balado est accessible partout sur la planète », explique-t-il.
Une industrie qui gagne du terrain
Aux États-Unis, le balado a eu une montée sans précédent. Une étude publiée par eMarket révèle que la part du marché dédiée à la baladiffusion est supérieure à un milliard de dollars américains, ce qui représente une multiplication par 10 de leurs revenus publicitaires entre 2015 et 2021.
D’après M. Gaudreault, l’une des raisons de cette croissance est la démocratisation des plateformes numériques qui provoque une baisse des auditeurs à la radio au profit des services, comme Spotify, iTunes, Google Podcast ainsi que BaladoQuébec. Il estime que « les GAFA [Google, Apple, Facebook et Amazon] se sont emparés du public à la télévision. Maintenant, ils sont en train d’aller chercher les auditeurs radiophoniques ».