Éducation chez les sportifs : les Sags ont leur réussite à coeur

187
0
Partagez :

À chaque année, le taux de scolarisation augmente chez les Saguenéens.
Photo : courtoisie

Cette année, les Saguenéens de Chicoutimi épatent autant sur la glace qu’à l’école. Présentement, les 25 joueurs de l’équipe poursuivent leurs études dans des milieux d’éducation variés et pour la grande majorité, les résultats académiques sont remarquables. Selon la conseillère pédagogique des Sags, Joanne Leblanc, la classe 2021-2022 est tout simplement « exceptionnelle ».

« Les parents des joueurs sont de plus en plus instruits, alors ils veulent que leur enfant ait un plan B parce qu’ils n’atteindront pas tous la Ligue nationale. Les jeunes doivent progresser sur le plan scolaire et obtenir un diplôme au bout du compte », a-t-elle mentionné.

Entre les parties, les entraînements, les rencontres d’équipe et les voyages sur la route, les hockeyeurs doivent consacrer une énorme partie de leur temps à leurs études. De plus, l’horaire des joueurs diffère puisque certains terminent le secondaire alors que d’autres sont au Cégep de Chicoutimi, à l’école anglaise, ou même à l’UQAC.

Non seulement les joueurs sont plus nombreux à suivre des cours cette saison, ils sont aussi très talentueux. « Pour cette année, je remarque qu’ils arrivent plus forts qu’à l’habitude », ajoute Joanne Leblanc.

Un Slovaque reconnaissant et dévoué 

Depuis qu’il a quitté son pays à l’âge de 15 ans, l’attaquant Matej Kaslik tente de maximiser son potentiel, que ce soit à l’aréna ou en classe. « Ma mère me dit souvent que la vie c’est comme le hockey, tu dois toujours continuer d’apprendre. »

Après avoir été ignoré à l’encan 2021 de la LNH, Matej Kaslik a reçu une
invitation au camp de l’Avalanche du Colorado en septembre dernier.
Photo : courtoisie

Le 47e choix au total de Chicoutimi en 2020 étudie présentement en anglais dans un programme virtuel d’ABA University, qui vise à développer ses habiletés sociales tout en peaufinant sa langue seconde. Le jeune homme de 19 ans a également effectué une demande d’admission en ingénierie à l’université, en Slovaquie, mais est toujours en attente d’une réponse.

Sans enlever de crédit à ses coéquipiers, il considère qu’il est beaucoup plus facile de jumeler le hockey aux études au Québec que dans sa ville natale. « En Slovaquie, on passe beaucoup plus de temps à l’école, donc c’est assez difficile pour la récupération après un match ou une pratique. »

Même si les jeunes hockeyeurs impressionnent par leur douance intellectuelle, certains aspects peuvent être améliorés selon Joanne Leblanc. Elle révèle notamment que le français est une lacune dans le vestiaire pour les joueurs étrangers et que des cours leur seront offerts en janvier prochain.

Partagez :