L’ÉNAM veut partager son expertise

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Richard Bouchard a été nommé membre de l’Ordre du Bleuet pour son implication dans l’ÉNAM. (Photo : Alexis Harvey)

Après plus de 30 ans d’expertise, l’École nationale d’apprentissage par la marionnette (ÉNAM) estime avoir acquis l’expertise nécessaire pour ouvrir une école nationale d’envergure au Saguenay. Une formation d’un an pourrait être dispensée pour permettre la création des projets semblables ailleurs au Québec.  

L’école permettrait également de former des artistes, des intervenants, des psychiatres et des psychologues à intervenir auprès de la clientèle aux prises avec des problèmes de santé mentale. Une subvention sera nécessaire pour répondre à cette demande que certains participants ont formulé au directeur général et artistique de l’ÉNAM, Richard Bouchard. « Des programmes comme ça, il devrait y en avoir partout au Québec », affirme-t-il. 

Richard Bouchard a toujours eu comme priorité d’aider les participants à développer leur créativité tout en leur permettant de retrouver une confiance en eux. Pour ce faire, l’ambiance à l’école est la plus conviviale possible. Les professeurs doivent trouver ce qui motive leurs étudiants à se sortir de leur situation précaire. Pour les participants, la marionnette est une façon de vivre leurs émotions. « La marionnette nous permet de dire des choses qu’on ne dirait pas autrement », explique M. Bouchard.  

« Les planètes se sont alignées pour la réussite de l’ÉNAM », raconte le directeur des communications de l’ÉNAM, Réjean Arseneault. Dans les premières années du programme, il y a eu un partenariat avec une commission scolaire de l’époque, une subvention du ministère de la Santé pour mener un projet pilote et plusieurs études ont été menées sur l’école. Le Centre local d’emploi leur a également demandé d’augmenter leur nombre de participants de 17 à 50, ce qui s’est fait assez rapidement.  

Pas une histoire de chance 

Pour Réjean Arseneault, ce n’est pas pour rien si la carrière de M. Bouchard est autant un succès. « Richard est une personne de très très grande qualité. C’est un artiste polyvalent, un visionnaire, un humaniste » lance-t-il avant d’ajouter qu’il est fier d’avoir pu travailler avec lui depuis 30 ans maintenant. 

Les 31 ans d’histoire de l’ÉNAM ainsi que la carrière de Richard Bouchard seront soulignés lors d’une soirée le 15 décembre. Depuis sa création, l’ÉNAM a réussi à aider environ 150 personnes avec leurs problèmes de santé mentale. 

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