Réouverture : les restaurateurs et les clients soulagés

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« On est tellement soulagé, la clientèle est heureuse, donc nous aussi! » a raconté avec joie la superviseure du restaurant Roberto de Jonquière, Pascale Riverain.  Les restaurateurs du Québec ont finalement eu le feu vert pour rouvrir leur salle à manger lundi, après un mois de fermeture. 

La superviseure du restaurant Roberto, Pascale Riverain, affirme que lundi était l’un des midis les plus bondés qu’elle ait vus dans la dernière année.

 « Il y a zéro négatif, juste du beau positif. Tous nos clients réguliers sont revenus et même des nouveaux clients », a expliqué Pascale Riverain. Le gérant de L’érudit café, Marc-Olivier Gagné, et la propriétaire de la boulangerie Vite des Péchés, Stéphanie Hariot, tous situés à Jonquière, partagent la même joie concernant l’accessibilité aux salles à manger.  

D’après la propriétaire de la boulangerie Vite des Péchés, Stéphanie Hariot, l’achalandage dans son commerce sera extraordinaire dans les premiers jours, mais celle-ci s’attend à un retour à la normale rapide.  

 La main-d’œuvre 

Toutefois, le manque de main-d’œuvre n’épargne pas les restaurants de la région. « C’est difficile, on a deux temps plein qui ont quitté et qui se sont réorientés. C’était trop difficile pour eux de vivre sur le chômage, d’arrêter de travailler et de devoir attendre avec les mains liées la réouverture », a déclaré la superviseure du restaurant Roberto.  

D’un autre côté, les cafés sont légèrement moins affectés par ce phénomène, car d’après le gérant de l’Érudit café, Marc-Olivier Gagné, les emplois de barista sont plus populaires auprès des jeunes.  

Les problèmes communs entre les restaurants et les cafés sont les heures d’ouverture qui ont été réduites et modifiées. « En étant fermé le dimanche et avec les fermetures prolongées, ça n’a pas été facile de faire travailler tout le monde, il fallait mettre des gens sur le chômage et ce n’est pas tout le monde qui était content », a raconté M. Gagné.  

Pour le restaurant Roberto, la seule façon de servir sa clientèle et d’avoir suffisamment d’employés a été de fermer boutique en soirée les lundi, mardi, mercredi et dimanche. « Ça serait vraiment incroyable de recevoir des CV pour du personnel temps plein. J’en rêve la nuit », a exhorté la superviseure.  

Pour la majorité des restaurants sondés, ils ne craignent pas une fermeture imminente et espèrent pouvoir ouvrir au maximum de leur capacité rapidement. 

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