FADOQ : le tiers des membres ont perdu de l’autonomie en pandémie

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aînés et jeune
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Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé, des périodes d’isolement prolongées pourraient avoir de graves conséquences sur la santé mentale des personnes âgées. (Photo : libre de droit)

Selon un sondage réalisé récemment par la Fédération de l’âge d’or du Québec (FADOQ), un tiers des répondants a perdu de l’autonomie depuis le début de la pandémie.

« La difficulté avec les personnes âgées, c’est que la perte d’autonomie est plus longue à récupérer. Chez un enfant, s’il perd une journée, il la récupérera le lendemain. En revanche, les personnes âgées peuvent mettre jusqu’à trois jours pour récupérer », explique le directeur général de la FADOQ du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Patrice St-Pierre.

« Certaines personnes dont on s’occupe étaient en très bonne santé avant la pandémie, mais en deux ans d’isolement, il peut y avoir de grands changements », ajoute pour sa part, la coordinatrice d’équipe des Petits frères de Saguenay, Jessica B. Pinard.

La pandémie a réduit les possibilités d’activités des personnes âgées. « Les changements d’habitudes sont dérangeants pour les aînés, puisque pour certains, aller faire son épicerie veut dire aller voir du monde ou faire un peu de sport », affirme M. St-Pierre. La coordinatrice des Petits frères explique aussi que pour certains aller faire ses courses devenait difficile parce qu’en allant faire l’épicerie, ils se faisaient intimider par d’autres clients.

Les deux organismes que sont la FADOQ et les Petits frères organisent des activités pour occuper ces personnes, cependant la pandémie a limité voire annulé une grande partie des activités des deux dernières années. Toutefois, des jours meilleurs s’annoncent. « L’abaissement des mesures sanitaires au printemps va nous faire sortir de ça. Avec l’arrivée du soleil, la qualité de vie et l’humeur vont être meilleures », mentionne le directeur général de la FADOQ.

« La solitude est un problème pour beaucoup, appeler ses parents et grands-parents, ou même envoyer une lettre peut toujours faire plaisir », ajoute Jessica B. Pinard.

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