Tupperware se modernise

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Il est loin, le temps où les démonstrations de produits Tupperware se faisaient à domicile. Maintenant, notamment grâce aux directs sur Facebook, les ventes se font en ligne, ce qui facilite grandement la vie des représentantes et leur assure de meilleurs revenus.

Pour Suzie Brisson, l’objectif est d’aider les gens à se recentrer sur la cuisine à la maison grâce aux produits Tupperware. (Photo: courtoisie)

 

« Tout a viré de bord depuis la COVID-19, on ne se rend plus dans les maisons, on fait tout 100 % en ligne », raconte la directrice et représentante Tupperware, Suzie Brisson. Sa journée se résume aujourd’hui à préparer des publications Facebook pour sa clientèle, préparer des directs Facebook et aller à la rencontre de ses clients virtuellement. « On rencontre nos clients par vidéoconférence, parce que les produits sont présentés d’une certaine façon depuis 75 ans et il faut s’assurer d’expliquer adéquatement pourquoi ils devraient acheter nos produits plus coûteux un peu, au lieu de ceux à cinq dollars qu’on trouve partout », explique-t-elle.

Suzie Brisson grimpe les échelons depuis maintenant huit ans dans le monde de la représentation de Tupperware et depuis six ans à temps plein, soit environ 40 heures par semaine.  Cette dernière évolue au sein de la formation Diamant, soit la plus grosse équipe en Amérique du Nord. « J’ai lâché un emploi à temps plein, où je gagnais 55 000 $ par année avec un fonds de pension et les assurances de la construction parce que je gagnais plus à Tupperware », avoue Mme Brisson.

En effet, en 2020, Suzie Brisson a disposé d’un salaire de 120 000 $ et attend les chiffres exacts de 2021, alors qu’elle croit avoir réussi à augmenter ses ventes.  « À Tupperware, on n’est pas payé à l’heure, on est payé à cœur, tout dépend de la motivation, certaines personnes peuvent faire jusqu’à 1 million $ », affirme-t-elle.

Pour cette mère de famille, l’idée de dévoiler son salaire n’est aucunement par envie de se vanter, mais plutôt pour démontrer que c’est possible de « vivre de l’expérience Tupperware ».

Pour sa part, Béatrice Gagnon, conseillère de 19 ans, voit de nombreux atouts à cet emploi. « J’étais dans un moment difficile de ma vie où je n’allais plus à l’école et je me cherchais un petit passe-temps payant, alors on ne dit pas non à une opportunité d’être conseillère Tupperware. En plus, quand on s’embarque dans ce projet-là, on a accès à des réunions en ligne où on parle de développement personnel et c’est ça qui m’a fait cliquer, le mode de vie Tupperware », confie-t-elle.

Les directrices Tupperware se doivent d’organiser chaque semaine des réunions avec leur équipe de conseiller/ères afin de les encadrer et de les soutenir dans leur projet. « Ça parle de gratitude, ce sont des conseils, c’est de l’aide tout simplement. Ce ne sont vraiment pas juste des plats de plastique », déclare Béatrice Gagnon.

 

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