Concilier hockey et école à 16 ans chez les Sags

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Quatre jeunes recrues ont entamé leur parcours junior cette année avec les Saguenéens de Chicoutimi, une première depuis la saison 2015-2016. Outre l’adaptation sur le plan hockey, celle à l’école représente un défi d’ajustement supplémentaire.  

Âgés de 16 ans, Maxim Massé (Rimouski), Jérémy Leroux (Laval), Marek Beaudoin (Montréal) et Luciano Ruggiero (Laval) proviennent de l’extérieur de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Chacun vit son adaptation scolaire à son rythme même s’ils fréquentent tous l’école secondaire Dominique-Racine à Chicoutimi en cinquième année du secondaire.

Maxim Massé, troisième choix au total lors du dernier repêchage, n’a pas eu de problème à s’adapter à la région.

« Le premier défi pour ces joueurs est de quitter le nid familial à un si jeune âge. Maintenant que la saison est commencée, tout se passe bien. À l’école, ils sont tous en sport-études. Maxim, Jérémy et Luciano sont dans la même classe au régulier. Marek est en sciences, mais ça ne les empêche pas de s’entraider », explique la conseillère pédagogique de l’équipe depuis 2014, Joanne Leblanc.

L’école : un facteur de réussite social 

Depuis qu’elle a mis en place un programme d’encadrement scolaire pour les joueurs des Sags en 2004, Joanne Leblanc le constate : « l’école prend beaucoup plus d’importance pour le jeune et ses parents ».

À l’époque, les joueurs se concentraient « presque simplement » sur les performances sportives. Maintenant, ce sont les joueurs qui accordent eux-mêmes de la valeur à leurs études, peu importe le niveau.

Selon la conseillère pédagogique, Maxim Massé, Jérémy Leroux, Marek Beaudoin et Luciano Ruggiero font partie de ce groupe de persévérants.

« Je n’ai pas eu trop de difficultés à m’intégrer, même si mes coéquipiers m’ont beaucoup aidé. Je les remercie énormément », souligne Massé, repêché au troisième rang lors du dernier encan.

Un calendrier pas comme les autres 

Les recrues en question n’ont pas le même horaire que les autres élèves de leur classe. Avec les Saguenéens, ces étudiants-athlètes sont amenés à rater des cours en raison d’entraînements et des voyages pour des parties à l’extérieur.

Pour corriger ces distorsions, des « classes-école » ont été aménagées au Centre Georges-Vézina. Chaque après-midi de la semaine, excepté les mercredis, Joanne Leblanc et ses collègues supervisent tous les joueurs, même ceux au Cégep.

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