Bar des sciences : discuter des changements climatiques

Les gouvernements doivent prendre plus de responsabilités si on souhaite gagner la lutte aux changements climatiques. Tel est le constat qui a été fait mardi soir lors du Bar des sciences, organisé par le Centre intersectoriel en santé durable (CISD) de l’UQAC, qui a réuni un panel d’experts en réchauffement global.

L’ancien député de Jonquière Sylvain Gaudreault, la professeure-chercheure du département des sciences de l’UQAC Catherine Girard, le professeur-chercheur et directeur des programmes de cycles supérieurs en Éco-conseil Jean-François Boucher et la conseillère en communication au Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) Mollie Dujardin ont discuté à propos de questions posées par le public, allant de la COP 27 au stationnement à étages de l’hôpital de Chicoutimi.

« Avec le centre, nous avons déjà 60 chercheurs, 188 étudiants gradués et nous avons un bon bassin d’experts de différents domaines qui ont eux-mêmes des réseaux de collaborateurs dans lesquels nous pouvons aussi solliciter des gens », a expliqué l’organisatrice de la soirée et professeure à l’UQAC Catherine Laprise.

(De gauche à droite) Sylvain Gaudreault, Mollie Dujardin, Catherine Girard et Jean-François Boucher.

L’un des points qui est revenu le plus souvent chez les panélistes est qu’il faut que les gouvernements accordent plus d’importance au réchauffement global. « Si on ne traite pas des changements climatiques, on est dans une vision qui est absolument non-représentative de nos objectifs en tant que société », a mentionné la représentante du CECI Mollie Dujardin

Pour Mme Dujardin, c’est la collectivité qui va permettre à la population de gagner sa lutte aux changements climatiques. « Il faut s’allier avec d’autres personnes parce qu’on n’est pas tout seul à travailler là-dedans. Il faut surtout écouter ce que les autres ont à dire parce qu’on a notre vision, on a nos solutions, mais il y a plein d’autres personnes aussi qui ont d’autres solutions à nous proposer et c’est vraiment si on fait un arrimage de ces différentes idées-là qu’on va réussir à faire avancer les choses », a-t-elle indiqué.

Le Bar des sciences porte sur un sujet différent à chaque événement. Les rencontres avaient toujours lieu durant la pandémie, mais en ligne. Il s’agissait de la troisième édition en présentiel depuis la fin des restrictions sanitaires. La prochaine discussion aura lieu en fin janvier et portera sur l’intelligence artificielle.