Camping d’hiver : savoir bien se préparer

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Plusieurs visiteurs ont installé leurs tentes sur un terrain vaste pour y faire du camping d’hiver.
(Photo : courtoisie)

Si le camping d’hiver est une bonne façon de partir à l’aventure, il exige cependant une préparation minutieuse, car les rigueurs de cette saison hivernale comportent des risques. C’est du moins ce qu’affirme le passionné de camping d’hiver, Stéphane Roberge.

Natif du Saguenay, Stéphane Roberge fait du camping d’hiver depuis une dizaine d’années. Que ce soit au Québec ou dans le Parc des Adirondacks, dans l’État de New-York, ce dernier s’est beaucoup promené, depuis qu’il avait quitté sa région natale il y a une trentaine d’années. Depuis la pandémie, il est de retour et a créé un groupe Facebook de camping d’hiver pour discuter de projets et les gens peuvent s’échanger des conseils.

Selon lui, le camping d’hiver n’est pas pour tout le monde. Tout d’abord, il se fait en grande partie du temps dans des endroits indéterminés où le campeur arrivera avec sa tente pour créer son propre espace. L’humidité et la condensation représentent aussi un grand défi. Il raconte qu’après une nuit, ce n’est pas grave, mais quand ça excède une journée, cela devient plus problématique. « Si tu fais une première nuit sans gérer la condensation et que tu arrives le soir, puis que c’est tout mouillé, c’est beaucoup moins drôle », explique-t-il.

Comparativement aux campings d’été où c’est beaucoup plus relaxant, le camping hivernal ne permet pas un tel repos. « Il faut toujours être actif et il faut que tu t’occupes de tes affaires », lance-t-il. Il ajoute qu’il y a un sentiment d’aventure et de défi qui est relié à ce type d’activités.

Différentes alternatives

Plusieurs sites de camping sont disponibles au Saguenay. Toutefois, seulement quelques-uns offrent la chance de camper l’hiver. Le Parc national des Monts-Valin possède l’espace pour accueillir des visiteurs qui arriveront avec leurs tentes. « On ne prépare pas les terrains, on les laisse enneigés. Donc, ils s’organisent avec l’endroit et ça fait partie de l’aventure aussi », affirme le directeur général adjoint du parc, Jean Larouche.

C’est différent au camping Bec-Scie. Les fervents de plein air ne peuvent pas y installer leurs équipements. Le responsable du camping, Pierre-Luc Champagne, explique que deux types de services s’offrent à eux. Le premier est la possibilité de rester dans des cabanes rustiques de pêche qui sont transformés en petits chalets où deux lits simples seront à leur disposition. Deuxièmement, trois yourtes toutes équipées sont installées et les visiteurs n’ont rien à apporter comme matériel, car tout est fourni. « Le client n’a rien à faire, il arrive dans sa yourte, elle est prête, il va s’installer et profiter de l’évènement », explique-t-il.

Conseils utiles

« Le meilleur conseil que je donnerais aux gens est d’expérimenter le camping dans leur cour arrière. Ils pourront voir si leur équipement est adéquat », recommande M. Roberge. De plus, il affirme que tout ce qui se boit ou se mange et qui est chaud comme du bouillon ou du thé est fortement conseillé pour ne pas se refroidir.

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