Les affaires vont bien pour la Maison de Quartier 2.0

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Depuis qu’elle a aménagé dans ses nouveaux locaux, il y a deux ans, « la Maison de Quartier de Jonquière 2.0 » a le vent dans les voiles.

Entre 2021 et 2022, le chiffre d’affaires de l’organisme à but non lucratif a fait un bon de 10% comparativement à lorsque qu’elle situé sur la Rue du Vieux-Pont, et ce malgré la pandémie qui a empêché le commerce d’être ouvert pendant deux mois.

Marc Gagnon est le directeur général de la Maison de Quartier depuis les dix dernières années. (Photo Evelyne Alix-Fontaine)

« C’est la maison de quartier 2.0. On a une bâtisse qui est complètement différente. Comparativement à l’ancien emplacement, ici on a des stationnements, c’est plus facile pour les dons et pour les clients. On est aussi très bien positionné pour desservir la clientèle à faible revenu », a expliqué le directeur général de la Maison de Quartier, Marc Gagnon.

Ces améliorations des installations de la Maison de Quartier se font aussi ressentir du côté des clients adeptes du magasin.

« C’est le jour et la nuit. Là-bas avant, il n’y avait rien. Il y a plus de choses maintenant et c’est de la qualité à faible prix. Ce n’est pas que je n’ai pas d’argent, mais moi j’aime ça trouver des choses faites à la main par d’autres ou des affaires pas chères », a mentionné une cliente régulière depuis les trois dernières années, Françoise Potvin.

Les nouveaux locaux permettent à l’organisme à but non lucratif de tenir un plus gros inventaire varié dans de plus belles installations pour leur clientèle grandissante.

« Depuis quelques années on a remarqué une augmentation de notre clientèle. Ce n’est pas juste parce que la pauvreté augmente. On ne s’adresse pas juste à une clientèle en faible revenu. Les gens sont plus conscients de leur consommation donc ils essayent davantage d’acheter de la seconde main. Les jeunes sont venus aussi s’ajouter à notre clientèle », a ajouté Marc Gagnon.

Cette augmentation des jeunes acheteurs a changé l’habitude de certains consommateurs.

Le rajeunissement de la clientèle apporte du positif et du négatif pour les habitués et le commerce. (Photo Evelyne Alix-Fontaine)

« Il y a eu un engouement autour des friperies. Je ne sais pas si c’est à cause des réseaux sociaux, mais là le monde a découvert qu’on peut acheter de belles choses en friperies pour pas cher. C’était un peu plate pour les personnes qui ont commencé à magasiner en friperie avant ça. Parfois tu trouves des trésors et tu n’arrives pas à y croire. Maintenant il y en a beaucoup moins comme il y a plusieurs jeunes qui ont semblablement le même style que toi, qui y vont avant toi », a mentionné une jeune étudiante qui fréquente la Maison de Quartier depuis cinq ans, Maryka Jobin.

Selon le directeur général de la Maison de Quartier, plusieurs projets sont à venir dans les prochaines années entre l’organisme à but non lucratif et différents partenaires.

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