Mécontentement face à l’activité de cocréation de la zone ferroviaire
La porte-parole de la Coalition Avenir Chicoutimi, Cathy Fortin.
La porte-parole de la Coalition Avenir Chicoutimi (CAC), Cathy Fortin, était présente au conseil d’arrondissement de Chicoutimi mardi pour faire valoir son mécontentement face à l’activité de cocréation pour la zone ferroviaire.
Une discussion d’une trentaine de minutes a eu lieu entre Mme Fortin et les conseillers municipaux.
« Lors de nos nombreuses rencontres, vous nous avez confirmé que la consultation citoyenne de 2019 serait tenue en compte dans l’élaboration des projets de l’Atelier urbain de Montréal. En aucun cas, les trois [concepts] proposés ne s’alignent avec les résultats de la consultation », a reproché la porte-parole de la CAC aux élus.
Mme Fortin a blâmé le manque de diversité des concepts présentés par l’Atelier urbain, la firme chargée du projet. « Il faut que vous compreniez qu’on était frustrés de voir les plans et qu’ils étaient tous les trois pareils. C’est comme si on jouait avec nos blocs Lego et qu’on faisait juste les changer de place », a-t-elle ajouté.
Malgré la promesse électorale de la mairesse Julie Dufour de faire construire 1000 logements sur la zone ferroviaire, plusieurs élus ont mentionné qu’ils étaient contre l’idée que le site devienne composé à 100% des logements. « La commande n’est pas de faire 1000 ou 500 logements, la commande est de revitaliser le secteur et d’en faire un milieu de vie. Ça prend de la diversité, on veut de la diversité », a indiqué la conseillère du district 8, Mireille Jean.
Le président de l’arrondissement de Chicoutimi, Jacques Cleary, a rappelé que les trois concepts présentés n’allaient fort probablement pas être retenus. L’Atelier urbain a mentionné le 15 février que le but était d’utiliser les points forts de chacun des concepts avant de développer le projet d’aménagement final. L’entreprise de Montréal souhaite pouvoir rendre ce schéma final au printemps.
