Gabrielle Thériault, une skieuse qui n’a pas froid aux yeux

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La piste pour le slalom est en préparation pour la compétition. (Photo Élia Rousseau)

La skieuse alpine, Gabrielle Thériault n’a pas peur des défis. La jeune femme qui prend part aux Jeux Olympiques spéciaux s’est déjà rendue jusqu’aux Championnats mondiaux.

Elle était très fière d’avoir pu participer et skier sur les pentes en Corée du Sud lors des Jeux Olympiques spéciaux mondiaux en 2013.

« En Corée je l’ai faite »,  s’exprime toute souriante Gabrielle Thériault.

La jeune femme de 30 ans native de l’Abitibi-Témiscamingue cumule une quinzaine d’années d’expérience sur les pentes de ski partout au Québec. Elle a débuté à l’âge de 13 ans, puis elle a eu la piqûre tout de suite.

« Moi, skier j’aime ça », ajoute-t-elle avec des étoiles dans les yeux.

Les qualifications avaient lieu jeudi matin et les épreuves de ski alpin débutaient en après-midi au Mont-Fortin à Arvida. Les athlètes sont classés selon les catégories : débutant, novice et intermédiaire.

Elle était très heureuse de retrouver ses amis après deux ans d’arrêt des activités sportives. Selon son père René Thériault, il n’y a pas que sa fille qui était heureuse de retourner sur les pistes de ski.

Au départ, Gabrielle Thériault a commencé le ski alpin puisque ses parents en faisaient eux-mêmes. Ça lui a permis de pratiquer son équilibre et d’être capable de faire de la bicyclette par la suite. L’été, elle reste active en pratiquant la natation et le soccer.

Des parents fiers

René Thériault ressent beaucoup de fierté envers sa fille. Il voit tous les bénéfices que le ski lui a apportés au fil des ans. Ça fait des années que les parents de Gabrielle Thériault la suivent dans toutes ses compétitions année après année.

« Moi, ce que j’adore là-dedans, c’est l’esprit de compétition. Tout le monde veut qu’ils réussissent, ce n’est pas de savoir qui est le meilleur ou quoi que ce soit. C’est de réussir leur parcours.  C’est ça le plus beau et qui est merveilleux là-dedans », témoigne le père.

M. Thériault voit une opportunité de voyager grâce aux nombreuses compétitions auxquelles participe sa fille.

« Moi, j’adore voyager. Ça me permet d’aller à des places où probablement, je ne serais jamais allé. Automatiquement, c’est là que c’est agréable. Ça nous fait voyager. Ça nous fait voir du pays comme au Saguenay, c’est la première fois que je venais », ajoute-t-il.

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