« Résistances féministes » : Journée internationale des droits des femmes 2023
« Résistances féministes », tel est le thème de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars prochain. Ce slogan traduit le ralliement et la lutte pour les défis actuels. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les enjeux principaux de cette année sont le droit au logement et les places en service de garde.
La crise du logement et le manque de places en garderies sont des enjeux qui ont déjà été discutés lors du chalet féministe urbain organisé par la Table de concertation des groupes de femmes Saguenay–Lac-Saint-Jean, Récif 02, en novembre dernier. Ces sujets sont encore d’actualité cette année, selon ce même organisme.
« Nous allons travailler sur le droit au logement puisque la crise du logement touche particulièrement les femmes, explique l’agente de développement de Récif 02, Elisabeth Fortin. Elles sont plus souvent locataires que les hommes et avec des salaires en moyenne moins élevés, ça fait en sorte que les femmes sont plus précaires que les hommes face au logement. »
Programmation dans la région
Lors de la semaine du 8 mars des activités sont organisées dans la région. L’humoriste féministe, Mélanie Couture, sera en spectacle à 17 heures, au Centre Civique de Dolbeau-Mistassini le 7 mars et à 19 heures à l’hôtel Delta, à Jonquière, le 8 mars.
Un souper-spectacle de Marthe Laverdière est prévu le 8 mars, à 17 heures, à la salle des Chevaliers de Colomb, à Alma. Un méchoui est offert durant le spectacle.
Le Collectif des femmes immigrantes SLSJ propose une table ronde à la bibliothèque de Jonquière, le 11 mars, où trois femmes immigrantes partageront leur parcours de vie.
Au niveau national
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, un rassemblement et une marche sont prévus le 8 mars, à 16 heures, devant McGill (845 Sherbrook Ouest), à Montréal. La marche se joindra à l’association des femmes iraniennes par solidarité pour le combat des femmes en Iran, qui exigent la démocratie et la liberté tout en défiant la répression violente du gouvernement.
La situation des femmes sans papier est l’enjeu principal de cette année pour le collectif du 8 mars.
« Ça s’inscrit dans un contexte de changement de législation au niveau fédéral. Le ministère de l’Immigration fédéral a déclaré qu’il allait faire des modifications aux réglementations. Plusieurs organismes se sont levés pour dénoncer la précarité dans laquelle sont les femmes sans papiers », explique la responsable des communications de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), Mathilde Lafortune.