Une touche saguenéenne dans l’équipe canadienne de patinage de vitesse

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Claudia Gagnon patine pour l'équipe canadienne de patinage de vitesse lors des Championnats du monde de Corée en 2023. Photo par @zzikssa.

Claudia Gagnon lors des Championnats du monde de Corée en 2023. Photo par @zzikssa.

Après avoir eu les pieds dans les patins à longues lames toute sa jeunesse, la Baieriveraine Claudia Gagnon voulait abandonner la glace. L’athlète de 24 ans ne comprend pas son ancien désir d’arrêter, puisqu’elle vit maintenant de sa passion au sein de l’équipe canadienne de patinage de vitesse.

Claudia a commencé sa discipline toute jeune. Patiner était une activité familiale. Vers ses 10 ans, elle a officiellement eu l’étincelle.

À la fin du secondaire, elle devait faire des choix. « Ce n’est pas que je n’aimais plus le patin, mais j’avais envie de nouveau, donc je me suis remise en question à ce moment-là », a expliqué Claudia. Elle songeait à passer à une autre étape.

De La Baie à Montréal

L’athlète a été repérée par le Centre régional canadien d’entrainement, un club qui regroupe des jeunes de haut niveau. Elle a reçu une offre pour aller à Montréal l’été pour patiner avec eux. Claudia a accepté et s’est lancée. Elle est finalement restée avec le centre pour toute l’année.

Deux prix remportés par Claudia Gagnon en 2017 et 2018. Photo par Lauriane Boudreau.

Deux prix remportés par Claudia Gagnon en 2017 et 2018. Photo par Lauriane Boudreau.

La mère de Claudia, Nancy Gaudreault, recevait de bons commentaires à l’égard du développement de sa fille. « Elle s’entrainait, on ne le voyait pas, on ne le savait pas. Quand on l’a vue en compétition, on a bien vu la progression. »

L’équipe canadienne de patinage de vitesse a repéré Claudia lors de sa première année dans la métropole. Elle a été invitée au sein du groupe et par la suite, elle a réussi à se classer elle-même sur l’équipe nationale et ce, à chaque année. Aujourd’hui, Claudia est dans le patinage professionnel depuis 17 ans.

« Les premières années que j’ai fait mes coupes du monde, je ne pouvais pas croire qu’avant, j’allais arrêter le patin. En ce moment, je suis juste en train de progresser d’année en année », partage l’athlète. Pour elle, c’était spécial d’évoluer au même niveau que Valérie Maltais ou Marianne St-Gelais.

Une carrière avec l’équipe canadienne

S’entrainer presque à tous les jours, deux fois par jour, c’est dans la routine de Claudia. Cela peut devenir exigeant.  D’après elle, l’encadrement de l’équipe nationale est formidable. Les services de physiothérapie, de préparation mentale et de psychologie sont bénéfiques pour les membres.

Claudia a manqué les Jeux olympiques 2022 d’une seule position. « Au lieu de s’asseoir et de dire j’ai manqué mes olympiques, elle s’est relevée et elle a dit, je vais travailler », a exprimé sa mère. Claudia compétitionne actuellement et pourra potentiellement se réserver une place aux prochains Jeux hivernaux de 2026.

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Journaliste Lauriane Boudreau