Les Jeux Olympiques, un objectif pour la Saguenéenne Vicky Savard
2(Photo par Olivier La Haye)
Native de Jonquière, Vicky Savard a gagné sa place avec l’équipe canadienne de volley-ball il y a quelques années. Elle est maintenant plus déterminée que jamais à se qualifier pour les Olympiques avec l’équipe nationale.
Toute jeune, Vicky était déjà familière avec le sport. « Ma mère, elle a joué au volley pour le Cégep de Jonquière […] On dirait que le volley, ça a toujours fait un peu partie de mon enfance. »
Vicky a joué pour l’équipe universitaire des Carabins pendant cinq ans. « Elle était une athlète très engagée, très hargneuse, toujours en train de chercher à s’améliorer et une fière compétitrice », a exprimé l’entraineur de Vicky des Carabins, Olivier Trudel.
Après sa cinquième saison professionnelle à l’international, Vicky a été recrutée par l’équipe du Canada. « J’ai vécu tellement de situations qui m’ont challengée émotionnellement, mentalement, physiquement, puis je n’ai jamais abandonné, puis sans le savoir, ça m’a amenée à avoir une chance de travailler avec l’équipe nationale et aujourd’hui de travailler vers une qualification olympique. »
Un rêve d’Olympiques
La jeune femme s’entraine énormément dans l’espoir de se rendre à Paris pour les Jeux de 2024. « Les Olympiques, c’est le plus gros objectif auquel je me suis laissée rêver […| c’est l’objectif le plus gros, mais en même temps le plus réaliste que j’ai eu le droit de travailler pour. »
Pour l’équipe du Canada, la dernière chance de se qualifier est pendant le tournoi de la Ligue Nationale de Volley se déroulant de mai à juin.
« C’est un gros tournoi. Ça se passe sur cinq semaines dont trois semaines de compétition », a expliqué Vicky Savard. Présentement classée 11e au monde, l’équipe du Canada doit devenir 10e dans le classement afin d’accéder aux prochains Jeux.
Vicky espère fortement que son équipe réussira à cumuler suffisamment de points pour monter d’une position. « L’équipe s’est énormément développée dans les dernières années, elles ont beaucoup de talent aussi […] Je pense que c’est réaliste de penser qu’elles vont se qualifier aux Olympiques », a affirmé Olivier Trudel.
Une carrière en Europe
« Olivier Trudel, il me parlait souvent de possibilités après l’université de partir pour aller jouer en Europe. Il n’y a pas de ligue professionnelle au Canada. Il y a une jeune ligue qui vient de commencer aux États-Unis, mais c’est encore récent, ce sont des petites ligues de quelques mois », a expliqué Vicky Savard.
En août 2016, quelques mois après la fin de ses études universitaires, Vicky avait déjà débuté sa carrière. Autriche, Finlande, Espagne, Grèce, la sportive a eu des contrats à des endroits variés.
Durant l’été, la joueuse de volley-ball participe à des compétitions avec l’équipe canadienne et pendant l’hiver, elle fait carrière dans les ligues professionnelles.
Pour la sportive, le volley-ball au Canada et en Europe, ce sont deux univers différents. « L’équipe Canada, tu la fais parce que tu représentes ton pays, parce que tu crois en l’équipe, tu crois au programme, tu veux aller aux Olympiques. »
Elle a dû s’adapter à un nouveau continent, mais aussi à la réalité du sport professionnel. « Ça apporte un niveau de responsabilité différent que quand tu joues à l’université ou au secondaire parce que tu te fais engager pour bien jouer », a partagé Vicky Savard.
Présentement, l’athlète performe en Grèce. Elle est joueuse dans le club de volley-ball Aris Thessaloniki et occupe la position de réceptionneuse-attaquante.