Cinquièmes Jeux du Québec pour une Saguenéenne
Amélie Grenier participe pour la cinquième fois aux Jeux du Québec. (Photo : Alexcia Plamondon)
La judoka Amélie Grenier participe à ses cinquièmes Jeux du Québec. Pour la première fois, elle y est en tant qu’entraineuse pour la délégation du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
À Drummondville en 2015 et à Alma en 2017, Amélie Grenier a participé aux Jeux du Québec comme athlète de judo. Lors de ses autres présences à l’événement, elle était arbitre et missionnaire.
Aujourd’hui entraineuse au club Ju-Shin Kan de Laterrière, elle poursuit la pratique de son sport au national comme athlète. « Au provincial, je peux arbitrer et coacher. Au national c’est là que je peux continuer de me battre. » Son objectif est de se rendre aux Jeux olympiques en 2028.
Le Saguenay-Lac-Saint est deuxième en judo au début de la deuxième journée de compétition. (Photo : Alexcia Plamondon)
Une question de passion et de curiosité
Depuis 13 ans, la Saguenéenne s’adonne au judo. C’est son frère, Jérémy, qui lui a donné l’envie de pratiquer ce sport lorsqu’elle était âgée de sept ans. Ce dernier a aussi influencé ses parents vers ce sport alors qu’il a commencé à le pratiquer à cinq ans.
Maintenant âgée de 21 ans, Amélie Grenier est encore passionnée par ce sport. Elle voulait être en mesure de toucher à tout. « J’aime vraiment tous les aspects du jeu. C’est pour ça que je suis judoka, que j’arbitre et que je suis entraîneuse », mentionne-t-elle.
La curiosité l’a menée vers le titre d’entraineuse. « Je voulais voir ce que ça faisait d’être assise sur la chaise pendant les combats et le sentiment de savoir que ton athlète compte sur toi. C’est vraiment ça qui m’a donné le goût d’essayer », explique la Saguenéenne.
La jeune femme est satisfaite des performances de son groupe à Sherbrooke. Lors de la première journée de compétition, ils ont eu cinq médailles, dont deux d’or. « Actuellement au Saguenay-Lac-Saint-Jean, on est classé deuxième au judo. Ça peut juste s’améliorer avec la journée d’aujourd’hui (jeudi) et de demain (vendredi) », conclut Amélie Grenier avec le sourire.
